La demande de porcelets s’est effondrée comme du plum pudding ces derniers jours. Le DCA BestPigletPrice est donc confronté à une correction significative. Vion baisse également le prix du porc...
Jusqu'à récemment, la situation sur le marché des porcelets était encore positive et le marché semblait peu affecté par les problèmes actuels liés au coronavirus en Europe. La hausse constante des prix du porc a stimulé les ventes tant en Suisse qu'à l'étranger. Cependant, en raison de la progression du coronavirus, les prix du porc ont été considérablement dépréciés. Par exemple, le cours de Vion a baissé de 9 centimes cette semaine à 1,98 € le kilo.
L’entreprise de viande indique que la cotation est soumise à des mesures supplémentaires concernant le coronavirus. Les mesures gouvernementales déjà prises provoquent de nombreux troubles sur les marchés de la viande. Les volumes et les prix sont sous pression, maintenant que les ventes vers le secteur de la restauration se sont pratiquement taries. Ceci est quelque peu compensé par l’amélioration de la demande des supermarchés. Cependant, l'offre de porcs est abondante et les poids à l'abattage sont élevés. Les ventes en Asie sont également médiocres, en partie parce que le Japon et la Corée du Sud sont moins actifs sur le marché.
Aucune volonté d'imposer des porcelets
Ce flot de nouvelles négatives a un impact sur le marché des porcelets.
Le transport d'animaux vivants en Europe peut se poursuivre pour le moment, cela ne constitue donc pas un obstacle aux ventes. Néanmoins, la demande de porcelets diminue rapidement. Les éleveurs de porcs à l'engrais expriment beaucoup de résistance et ne sont plus pressés d'introduire de nouveaux troupeaux. Cela s'explique par la baisse des prix des porcelets dans les semaines à venir, ce qui n'est bien sûr pas improbable. La cotation allemande VEZG rapporte cette semaine pas moins de 3,50 à 79,50 € par porcelet. La cotation danoise tient toujours cette semaine, à l'équivalent de 92,30 € le porcelet (30 kilos).
Aux Pays-Bas, les traders de DCA-Markets optent pour une correction significative du BPP. Cela pourrait peut-être relancer la demande de porcelets. Reste à savoir si cette suggestion fonctionnera. Les ventes sont également actuellement extrêmement lentes sur les liaisons fixes. Sur la base des déclarations, le BPP reverse pas moins de 6,50 à 69 euros par porcelet. Il s’agit de la plus importante réduction de l’histoire du BPP.