La crise corona a un impact sur le marché du porc, mais la clôture n'est pas terminée. En d'autres termes : il y a du stress, mais pas de panique aveugle.
Les prix du porc ont fortement chuté ces dernières semaines. Tout comme les prix des porcelets. Dans le même temps, les cotations se situent toujours à des niveaux élevés, historiquement parlant. Et malgré les corrections, cela restera probablement ainsi.
Même si le marché semble nerveux à court terme, les perspectives à long terme ne sont pas nécessairement sombres. Le nombre de porcs dans le nord-ouest de l'Europe a considérablement diminué ces dernières années, ce qui risque de limiter l'offre de semaine en semaine. Par ailleurs, la Chine connaît toujours une importante pénurie de viande qui sera largement comblée par l’Europe et les États-Unis. Il ne se passe donc pas grand chose sous-jacente.
Impact de la crise corona
Dans le même temps, le marché est certainement sensible au coronavirus. Les prix de la viande sont sous pression, maintenant que les ventes au secteur de la restauration (en raison des nombreuses interdictions de restauration) sont pratiquement au point mort. Ceci est compensé par une demande supplémentaire du segment du commerce de détail. Ce « changement » met à l'épreuve la flexibilité de la chaîne, mais aucun problème majeur n'est survenu jusqu'à présent.
L’avenir est bien sûr incertain, mais avec ce que nous savons aujourd’hui, il n’y a aucune raison de craindre que le niveau plancher des prix du porc soit effacé. Il existe cependant une pression sur les prix. En plus de la tension, le large choix est une pression. Les éleveurs de porcs sont toujours pressés de livrer. Cela ressort également des chiffres des abattages, qui ont encore augmenté la semaine dernière. Aux Pays-Bas, 312.000 950.000 porcs ont été abattus, le chiffre des abattages allemands s'élevant à un peu moins de XNUMX XNUMX.
Les traders considèrent qu'une correction ultérieure du cours de l'action DCA est nécessaire. Le prix du porc abattu baisse de 0,05 € à 1,77 € le kilo. Le prix des porcs vivants diminuera de 0,04 € à 1,42 € le kilo. Après cette correction, il pourrait y avoir une perspective de stabilisation.