Les abattoirs néerlandais pourraient rester ouverts pour le moment, à condition que la situation s'améliore. Selon l'Organisation centrale du secteur de la viande (COV), on ne s'attend pas à un échec des entreprises et il n'y a pas (encore) de crise dans le secteur.
Hier soir (26 mai), la ministre de l'Agriculture Carola Schouten a annoncé, après consultation des acteurs du secteur de la viande, que les abattoirs néerlandais pourraient rester ouverts. Cependant, elle a demandé que les employés des abattoirs soient testés pour le corona. Si les tests montrent que de nombreux salariés sont infectés, d’autres abattoirs pourraient également être fermés.
Pas de crise
Selon Patrick de Leede, porte-parole de COV, la situation n'est pas considérée comme une crise dans le secteur. « La capacité d'abattage reste au même niveau malgré la fermeture du site de Groenlo. Parce que l’entreprise dispose de plusieurs sites où les porcs peuvent se rendre.» Il a ajouté : "La consultation montre qu'on s'efforcera de maintenir les abattoirs ouverts, donc nous ne nous attendons pas à une perte."
La fermeture d'autres sites est menacée lorsque les inspecteurs de l'Autorité néerlandaise de sécurité des produits alimentaires et de consommation (NVWA) ne veulent plus travailler en raison de risques pour la sécurité. Mais De Leede ne veut rien dire à ce sujet. "C'est une question hypothétique et nous n'allons pas encore l'anticiper."
Empêcher la fermeture
Les représentants du secteur de la viande se sont engagés à faire tout leur possible pour améliorer la situation. Jos Goebbels, président de COV, affirme que les abattoirs font tout ce qu'ils peuvent pour garantir le respect des directives du RIVM. Des mesures supplémentaires ont été prises pour respecter la distance de 1,5 mètre. Par exemple, des cloisons sont placées et les itinéraires de marche des salariés sont examinés.
Le logement et le transport des salariés sont également étroitement surveillés. Les employeurs effectueront des contrôles à ce sujet et si la situation ne répond pas aux directives du RIVM, des mesures seront prises, a déclaré Goebbels.
Les salariés sous pression
On soupçonne que des employés infectés d'un abattoir de Vion ont subi des pressions pour continuer à travailler, comme on peut le lire dans le FD. Les soupçons émanent de l'Inspection SZW et se fondent sur des conversations avec des employés.
On parle de soupçons, mais il n’y a pas encore de soupçon concret. On soupçonne que les agences pour l'emploi ont fait pression sur les salariés en les menaçant de les priver de leur capacité de logement s'ils ne se rendent pas au travail.
Les soupçons se fondent sur les récits que les employés (principalement d'origine roumaine) ont racontés à l'inspection. Horizon Meat Services, l'agence pour l'emploi en question, nie catégoriquement toute pression exercée sur les salariés.
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