Alors que le marché du porc est confronté à la perte de capacité d'abattage, les professionnels réclament unanimement un prix du porc inchangé. De cette façon, le marché reste un peu calme.
Nous vivons des temps incertains. Dans un premier temps, les infections corona sont restées à distance (États-Unis). Puis le danger s'est rapproché (Allemagne). Et maintenant, les deux plus grands abatteurs de porcs de notre pays sont obligés par les autorités de maintenir fermés les grands sites de Groenlo et Helmond. Avec les connaissances actuelles, les sites peuvent rouvrir la semaine prochaine, ce qui offre des perspectives sur papier. Entre-temps, d’autres abattoirs aux Pays-Bas font des heures supplémentaires pour maintenir l’approvisionnement.
Dans le même temps, les fermetures pourraient être prolongées ou de nouveaux sites pourraient être ajoutés. Hugo de Jonge, ministre de la Santé, a annoncé aujourd'hui (29 mai) que tout le personnel des abattoirs néerlandais doit être testé. Cela prendra probablement plusieurs semaines, ce qui signifie que l’incertitude persistera pour le moment. Et les différents acteurs du marché (producteurs, commerçants et abattoirs) doivent faire face à ces circonstances.
La récupération prend du temps
Le marché de la viande en Europe ne semble pas en soi hostile, mais en même temps, les ventes de viande n'ont pas encore retrouvé leur niveau antérieur. La récupération prend du temps. Le fait qu'il y ait beaucoup de barbecues en raison du beau temps est une évolution positive par rapport aux stocks accumulés.
La plus grande préoccupation pour l’instant n’est pas tant la reprise de la consommation de viande que le maintien des capacités d’abattage et donc du flux d’approvisionnement. Dans ce marché incertain, les négociants de DCA Markets - suite à la stabilité du prix du porc allemand - préconisent un cours boursier DCA 2.0 inchangé comme le meilleur remède pour la paix. Le prix du porc abattu reste le même à 1,51 € le kilo, le prix du porc vivant reste à 1,21 € le kilo.