La perte de capacité d’abattage rend difficile la préparation des porcs à l’abattage. Même si le secteur est de bonne volonté, les ventes restent difficiles...
Les crochets d'abattage de Van Rooi Meat (environ 20 % de la capacité d'abattage néerlandaise) manquent, bien que l'abattage puisse avoir lieu à nouveau à Vion Groenlo. Dans l’ensemble, l’offre de porcs est extrêmement importante. Selon les commerçants, le « surplus » trouve difficilement son chemin.
Vacances en Allemagne
En Allemagne, les possibilités de vente sont limitées, le jeudi 11 juin prochain étant un jour de massacre dans les États catholiques (comme la Rhénanie du Nord-Westphalie). C'est à cause de la célébration de la Fête-Dieu. Par ailleurs, les abattoirs allemands ne souhaitent pas recevoir un approvisionnement supplémentaire en provenance des Pays-Bas.
Les ventes de viande ne sont pas décevantes, même si la consommation en Europe n’est pas encore au niveau d’avant la crise du coronavirus. Maintenant qu'il y a considérablement moins d'abattages aux Pays-Bas, les volumes stockés dans les entrepôts frigorifiques diminuent plus rapidement. C’est positif pour la fin de cette année. Les ventes de viande et de sous-produits vers la Chine se déroulent sans problème, selon des informations les chiffres des exportations dehors. Il est encore difficile de dire dans quelle mesure les exportateurs européens de viande bénéficieront des tensions politiques entre les États-Unis et la Chine, mais en tout cas les opportunités de ventes ne deviendront pas plus négatives.
Prix du porc stable
Le prix du porc est stable depuis quelques semaines et le restera probablement encore un moment. Au moins pour la semaine prochaine. Le prix d'échange DCA 2.0 pour les porcs abattus est inchangé à 1,51 € le kilo, le prix du porc vivant reste à 1,21 € le kilo.