La demande de l’entreprise allemande de viande Tönnies visant à bénéficier d’une aide financière pendant la crise du coronavirus n’a pas été bien accueillie. Les citoyens sont souvent irrités, mais les politiques éprouvent également de l'incompréhension face à cette demande.
Tönnies, qui est fermée depuis plusieurs semaines en raison d'infections corona parmi son personnel, a demandé un soutien financier au gouvernement vendredi dernier (10 juillet). Il s’agissait de rémunérer ses salariés mis en quarantaine sans tomber malade. La demande repose sur le fait que les entreprises qui doivent fermer sur ordre du service de santé ont droit à une compensation salariale.
Critique sur demande
Le fait que Tönnies ait également demandé une compensation salariale a suscité de nombreuses critiques parmi les citoyens et les hommes politiques. La ministre de l'Agriculture Julia Klöcker comprend également peu la situation et considère également la demande comme un mauvais signal. "En raison des incidents de Tönnies, une région entière a été contrainte de fermer ses portes. Cette demande ne réduira certainement pas l'irritation de la population."
Karl-Josef Laumann, ministre du Travail du Land de Rhénanie du Nord-Westphalie, critique également la demande de l'entreprise de viande. Selon lui, même si l'entreprise dispose de fondements juridiques pour présenter cette demande, elle doit être très prudente. "Ils doivent réfléchir très attentivement à ce que la population de Rhénanie du Nord-Westphalie continue d'accepter."
Fermé jusqu'au 17 juillet
En l'état actuel de la situation, l'abattoir restera fermé jusqu'au vendredi 17 juillet. De nombreuses discussions sont cependant en cours avec le conseil du district de Gütersloh. L'administrateur du district, Ardenauer, déclare : "Nous avons des discussions constructives avec l'entreprise, mais un redémarrage n'aura lieu que lorsque tout sera sûr."
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