Malgré le fait que la capacité d'abattage a augmenté, l'offre de porc ne veut pas diminuer. Cependant, les ventes de viande reprennent.
Tönnies est peut-être à nouveau ouvert depuis une semaine, mais il est encore loin de fonctionner à pleine capacité. Les abattoirs des Pays-Bas et de Belgique se laissent également aller à la détente. Même si la demande de viande s'améliore actuellement, les entrepôts frigorifiques européens regorgent de produits agricoles, ce qui ne profite pas aux coûts de stockage. Et il y a aussi l’interdiction d’exporter vers la Chine à laquelle sont confrontées Van Rooi, Vion et Westfort.
Toutefois, certaines évolutions semblent offrir la perspective d’un accès renouvelé au marché. Selon Reuters, la Commission nationale chinoise de la santé a dressé cette semaine une liste contenant les directives que les livraisons de viande doivent respecter (dans le contexte du coronavirus). Les autorités chinoises ont également utilisé des caméras pour surveiller les abattoirs néerlandais afin de mieux comprendre le processus et la réponse a été positive. La devise demeure : voir d’abord, puis croire.
L'offre reste large
Les commerçants indiquent que c'est une tâche ardue que de placer des porcs à l'engrais. Le symbole de cette situation est la bourse Internet, où aucune action n’a été négociée depuis des semaines. Même si les ventes de viande reprennent, l’offre abondante restera probablement un problème pendant un certain temps.
Malgré des déclarations légèrement plus élevées, l’augmentation du DCA Exchange Price 2.0 suscite encore peu d’intérêt. Le prix du porc abattu reste donc à 1,33 € le kilo. Le prix du porc vivant reste inchangé à 1,05 € le kilo.