Le marché des porcelets est dans une situation désespérée depuis des semaines et il y a peu de chances de voir une reprise de la demande. Comment le prix du porcelet (DCA BestPigletPrice) réagit-il à cela ?
Les conséquences de la crise du coronavirus et de la fermeture des abattoirs qui en résulte se font encore sentir. Le caillot de porc a également créé un caillot de porcelet, qui se dissout mal. Une évolution positive est que Van Rooi Meat a l'intention d'augmenter le rythme d'abattage, maintenant que la Chine est à nouveau reconnue comme exportatrice. Cela peut favoriser le flux de porcs à l’engrais et ainsi contribuer également à la vente de porcelets.
Toutefois, la demande de porcelets restera pour l’instant modérée, conformément aux attentes du marché. Les porcelets d'aujourd'hui arrivent sur le marché comme porcs à l'engrais en janvier et la demande n'est généralement pas très forte à ce moment-là. Les possibilités d'exportation sont limitées. En Allemagne, les fermes mixtes s'occupent des récoltes. De plus, les importateurs se voient proposer des troupeaux individuels à des prix dumping. Cela crée une image trouble.
Notes de Vion inchangées
Une augmentation du prix des porcs serait souhaitable pour stimuler la demande de porcelets, affirment les commerçants. Toutefois, ce n’est pas encore le cas. Suite à la stabilité du cours DCA en Bourse, Vion laisse également la cotation à 1,47 € le kilo (TVA incluse). Contrairement à Van Rooi, l'interdiction chinoise sur la viande s'applique toujours au plus grand abattoir des Pays-Bas.
Même si un certain nombre de commerçants ont opté pour une réduction, le DCA BestPigletPrice reste à 30 € selon les déclarations. De nombreux commerçants soutiennent qu’il ne faut pas laisser le plancher tomber en dessous du prix. Le prix allemand VEZG est de 39 € par porcelet pour la septième semaine consécutive.