La question n'est pas seulement de savoir quand l'effet réducteur d'azote du programme d'assainissement de l'élevage porcin commencera vraiment, mais l'enthousiasme est probablement aussi bien moindre que...
Cette semaine, le ministre Schouten a écrit dans une lettre au Parlement que les 407 candidatures pouvaient être honorées. Mais ABAB Accountants and Advisors estime, sur la base de sa propre clientèle, que seule la moitié des 407 élevages porcins enregistrés participeront effectivement au programme et le signeront bientôt. Dans le meilleur des cas, 250 des plus de 400 entreprises enregistrées. Le rapport entre les élevages de porcs à l'engrais et de truies et la modernité des exploitations participantes jouent également un rôle dans l'effet de réduction de l'azote.
Près de Natura 2000
Dans la lettre au Parlement, le ministre Schouten du LNV lui-même indique que le plan de restructuration de l'élevage porcin ne pourra effectivement conduire à une réduction de l'azote qu'au cours du second semestre 2021. Étant donné que le programme a été mis en place pour réduire la pollution olfactive, il ne peut pas indiquer où et quelles quantités d'émissions d'azote des élevages porcins participants disparaîtront. Le ministère de l'Agriculture, de la Nature et de la Qualité alimentaire fournit un aperçu de la distance par rapport aux zones Natura 2000 des entreprises enregistrées. 47% des entreprises sont implantées dans un rayon de 5 kilomètres.
Une tournure incompréhensible
Le président de la Fondation Stikstofclaim, John Spithoven, trouve incompréhensible que la ministre ait insisté depuis ce printemps et jusqu'à fin août sur un programme garantissant à l'avance que suffisamment d'azote sera réduit au niveau de l'hexagone cette année, mais annonce maintenant qu'elle anticipe les effets possibles de le plan de restructuration de l'élevage porcin. Spithoven : « Elle a souligné dans le projet ferroviaire ministériel qu'il ne fallait pas commettre la même erreur que dans la législation PAS, à savoir se considérer riche d'avance. agriculture."
La députée de GroenLinks, Susanne Kröger, a demandé un débat parlementaire suite à l'annulation du projet ministériel de voies ferrées et au déplacement de l'attention vers le plan de restructuration de l'élevage porcin. On ne sait pas encore quand aura lieu ce débat.
1 milliard d’euros pour un programme de réduction de l’azote
Dans la lettre au Parlement du lundi 31 août dernier, le ministre explique également le prochain plan de restructuration des éleveurs, à savoir le Régime national de cessation d'élevage (LBV), annoncé dans une précédente lettre au Parlement du 24 avril 2020. L'objectif premier de ce dispositif LBV, contrairement au dispositif de restructuration de l'élevage, est de réduire les dépôts d'azote sur les zones Natura 2000.
Cet objectif est atteint grâce à l'octroi d'une subvention pour la fermeture définitive et irrévocable des sites d'élevage. Un milliard d'euros a été débloqué pour ce dispositif, réparti en deux tranches. Le premier de 1 millions d’euros et le second de 750 millions d’euros. Les demandes de subvention pour ce régime LBV seront classées sur la base du volume des dépôts d'azote sur les zones Natura 250 sensibles à l'azote, à déterminer avec le modèle de calcul Aerius.
Pas de critère de distance à Natura 2000
L'emplacement avec le dépôt le plus élevé sera le premier à bénéficier d'une subvention. Aucun critère de distance aux zones Natura 2000 n'est prévu. Le niveau de dépôt sur une zone Natura 2000 détermine sa position dans le classement. Une limite inférieure de dépôt (exprimée en moles d'azote/ha/an) s'applique comme valeur seuil. L'objectif est d'éviter que des subventions ne soient accordées pour la fermeture d'un site présentant un dépôt (relativement) faible, ce qui ne serait pas rentable.
Les contours de la Lbv sont actuellement développés en un programme de subventions concret. Le ministre de l’Agriculture, de la Nature et de la Qualité alimentaire entend clarifier les conditions et critères précis du dispositif LBV au plus tard fin 2020.