Une étude menée par LTO Nederland montre que les consommateurs néerlandais ne sont pas intéressés par une taxe sur la viande. Seule une petite minorité est favorable à la taxe sur la viande, qui devrait inciter les consommateurs à manger moins de viande.
LTO Nederland a fait appel à l'agence de recherche Desk Research pour savoir si les consommateurs néerlandais sont intéressés par une taxe sur la viande pour encourager une réduction de la consommation de viande. Au total, 1.500 XNUMX Néerlandais ont été interrogés.
Promoteurs et amateurs de viande
L'enquête divise les répondants en 2 catégories, les partisans d'une moindre consommation de viande et les « amateurs de viande autoproclamés ». LTO ne divulgue pas la répartition entre ces 2 groupes.
36% des partisans d'une moindre consommation de viande sont favorables à l'introduction d'une taxe sur la viande. Compte tenu du nombre de participants, cela équivaut à 2 Néerlandais sur 10. La couleur politique des répondants influence la réponse à savoir si une réduction de la consommation de viande est souhaitable.
Les différences
L'information fournie par le Centre de nutrition est mieux accueillie par les répondants que la taxe sur la viande. 62% des répondants qui pensent qu'il faut manger moins de viande, indiquent qu'ils y voient une meilleure option. Près de la moitié des "amateurs de viande auto-déclarés" pensent qu'un prix plus élevé via une marque de qualité (comme bio ou Beter Leven) est une meilleure voie.
Influencer la couleur politique
On a demandé à tous les répondants pour quel parti politique ils voteraient s'il y avait des élections. Les réponses montrent que les électeurs du PVV, du Forum pour la démocratie et du CDA trouvent qu'il est le moins important de toutes les couleurs de réduire la consommation de viande. Les électeurs de D66, ChristenUnie et GroenLinks trouvent particulièrement important de manger moins de viande.
Durabilité et taxe sur la viande
Selon LTO, la taxe sur la viande ne contribue en rien à la durabilité du secteur. Le prélèvement ne profite pas à l'éleveur, mais au Trésor public. La durabilité découle d'un revenu équitable pour l'agriculteur, tant qu'il ne reçoit pas cet argent, il ne peut pas le convertir en un investissement pour le rendre plus durable, soutient LTO. L'agriculteur ou le producteur devrait recevoir une prime pour compenser l'effort supplémentaire pour le climat, la nature, l'environnement et le bien-être animal, selon le représentant.
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