L’Allemagne fait pression pour rendre à nouveau possible l’exportation internationale de viande de porc. La semaine dernière, les exportations ont été arrêtées en raison de la découverte de Peste porcine africaine (PPA).
Le ministère allemand de l'Agriculture est en train de discuter avec Pékin d'une éventuelle réouverture du marché chinois. L'objectif principal est la reconnaissance du principe de régionalisation, selon lequel les zones indemnes de PPA sont toujours autorisées à exporter de la viande de porc. Les certificats d'importation seront alors adaptés en conséquence, de sorte que les exportations d'Allemagne hors d'Europe soient à nouveau possibles, mais les exportations depuis le Brandebourg ne seront plus autorisées.
Comme il s'agissait à l'origine de la découverte d'une seule contamination, on s'attendait à ce que l'exportation soit à nouveau autorisée. La possible découverte de 1 autres infections, qui Gisteren (15 septembre) a eu un impact négatif sur les plans. Le seul point positif ici est que les infections se sont toutes produites à proximité de la première détection de l'infection, ce qui conforte toujours le principe de régionalisation.
Des inquiétudes confirmées
Le fait que davantage de sangliers infectés aient été découverts confirme les inquiétudes de nombreux éleveurs de porcs quant à la propagation de la maladie. Une clôture électrique de 12 kilomètres de long a désormais été installée autour de la zone centrale de la zone. La zone touchée Spree-Neisse et les deux districts adjacents Dahme-Spreewald et Oder-Spree sont désormais considérés comme des zones réglementées.
Selon les autorités, il y a environ 15.000 50 porcs dans 5.000 élevages porcins situés dans la zone réglementée. La plus grande entreprise héberge environ XNUMX XNUMX porcs. Les porcs ne peuvent actuellement pas être déplacés, seules des exceptions sont autorisées. Ceux-ci doivent être autorisés par les autorités vétérinaires.
Clôture instable
Selon l'Association des agriculteurs du Brandebourg (LBV), il est bon que la priorité soit la construction d'une clôture. L'association est d'avis qu'une clôture permanente devrait être installée plutôt qu'une clôture électrique. Ils considèrent que la clôture actuelle est insuffisante : selon l'association, la clôture présente des ouvertures claires et n'est pas suffisamment stable. Henrik Wendorff, président de la LBV, appelle donc à une action immédiate. "Il est essentiel de réagir immédiatement pour ne pas être en retard sur les faits."
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