Plus d'une semaine après l'épidémie de peste porcine africaine en Allemagne, le calme semble revenu. On peut conclure que la pression extrême sur les prix de nos voisins de l'Est ne s'est pas propagée à notre pays.
La dépendance à l’égard des marchés asiatiques est devenue évidente ces derniers jours, l’Allemagne se voyant refuser les exportations. Cela a entraîné une baisse des prix allant jusqu'à 20 centimes, mais cette semaine, le cours VEZG a atteint un plancher à 1,27 € le kilo. Aux Pays-Bas et dans les pays voisins, les baisses sont beaucoup moins extrêmes, car les acteurs du marché peuvent toujours exporter vers les lucratifs pays de la Chine, du Japon et de la Corée du Sud. Le fait que Vion ait à nouveau obtenu la licence d'exportation pour le marché chinois constitue une évolution positive.
Il y a encore beaucoup de troubles sur le marché européen de la viande, maintenant que l'Allemagne est clairement présente pour générer des ventes. Les abattoirs allemands s'efforcent d'adapter la découpe au marché européen lors de la transformation des carcasses. Cela devrait prendre plusieurs semaines. Dans le même temps, les autorités allemandes s’efforcent de faire passer l’interdiction d’exportation chinoise d’une interdiction nationale à une interdiction régionale. Reste à savoir si la Chine réagira à cette situation. Le Rabobank le pense.
Prix d'échange DCA stable 2.0
Du côté positif, les programmes d’abattage restent relativement intacts. L’offre de porcs en Europe du Nord-Ouest est encore abondante, mais ne pose pas de problème. Au total, le marché du porc et de la viande a besoin de temps pour s'adapter à la nouvelle réalité, mais il n'y a plus de tension extrême. De nombreux traders choisissent de rester calmes et plaident pour un changement stable du prix boursier DCA 2.0. La cotation des porcs abattus reste la même à 1,34 € le kilo. Le devis pour les porcs abattus est de 1,05 €.