Placer les porcelets est un défi majeur. Les ventes, notamment à l’export, ne se portent pas bien.
Le gros problème est que l'Allemagne n'achète pratiquement plus de porcelets depuis que la peste porcine africaine y a été diagnostiquée. Des dizaines de milliers de porcelets traversent la frontière chaque semaine, mais actuellement beaucoup moins, indiquent les commerçants. Les chiffres des exportations, qui doivent encore être publiés, devraient montrer l'ampleur de la baisse de la demande.
Pas d'espace
Il n'y a pratiquement aucune demande sur le marché libre des porcelets et les choses sont également lentes dans les accouplements fixes. Bref, il y a trop de porcelets que l'espace de placement ne le permet. Ici et là, on opte pour une journée d'abattage supplémentaire pour tenter de sortir le marché du marasme. Reste à savoir si les abattoirs (et la NVWA) s’y conformeront.
Après une baisse significative, le cours allemand VEZG se stabilise à 28 € par porcelet. Aux Pays-Bas, le DCA BestPigletPrice ne le garde pas au sec. Le devis baisse de 1€ à 25€ par porcelet.
Vion corrige
Côté prix du porc, Vion opère cette semaine une correction en augmentant de 0,03 € à 1,47 € le kilo (TVA incluse). Cela place l'abattoir sur un pied d'égalité avec les récents changements intervenus dans d'autres abattoirs néerlandais et avec le DCA Stock Exchange Award depuis l'apparition de la PPA chez nos voisins de l'Est.