La Chine ne vise pas l'autosuffisance totale en matière de production de porc, selon un nouveau document des autorités chinoises.
Après que la peste porcine africaine (PPA) ait détruit une grande partie du cheptel porcin chinois, de grandes quantités de viande de porc sont importées en Chine. Cette année, les chiffres des importations chinoises ont même atteint de nouveaux records. La Chine est désormais occupée à reconstituer son cheptel porcin national et ses importations de viande de porc. a donc quelque peu baissé en août.
Offre excédentaire de poulets
Que la Chine récupère son cheptel porcin national et le nombre de porcs en juillet a considérablement augmenté, se reflète également dans les prix de la volaille. Parce que le porc est devenu très cher en Chine après que la PPA ait provoqué une diminution de l'offre nationale, les consommateurs se sont en partie tournés vers la viande de poulet.
Maintenant que la production porcine nationale se redresse, il reste plus de viande de poulet, ce qui entraîne une offre excédentaire de poulets. Ces derniers mois, les prix de la viande de volaille ont chuté jusqu'à 25 %.
Le ministère américain de l'Agriculture (USDA) a également revu à la hausse ses prévisions concernant les importations chinoises de soja et de maïs, alors que la Chine vise à accroître son cheptel porcin.
Pas d’autosuffisance totale
Un nouveau plan des autorités chinoises décrit la nécessité d'augmenter le taux d'autosuffisance en matière de production animale. L’objectif n’est pas une autosuffisance totale en production porcine, mais un taux d’autosuffisance de 95 % est fixé.
Le fait que la Chine ne souhaite pas devenir totalement autosuffisante est positif pour les exportations européennes. Naturellement, les volumes d’exportation diminueront à mesure que la Chine augmentera encore sa production. Ce ne sera pas le cas à court terme. Il reste une demande d'importation, car le pays ne veut pas devenir complètement autosuffisant en viande de porc.