Le marché du porc est confronté à une offre toujours abondante, à des tensions liées à l'émergence de la deuxième vague corona et à des opportunités de vente de porc en Europe peu reluisantes.
Quiconque souhaite augmenter le prix du porc devra pour l’instant faire preuve de patience. L'offre est large tant aux Pays-Bas (malgré le massacre de samedi) qu'en Allemagne. Nos voisins de l’Est sont même critiques. Le groupe de défense ISN parle avec éloquence du « stau ». Il n'est donc pas surprenant que le cours VEZG soit bloqué au bas niveau de 1,27 € le kilo.
Inquiet du corona
Pendant ce temps, les inquiétudes concernant l’augmentation des infections au coronavirus augmentent. À l'abattoir Weidemark de Sögel (Basse-Saxe), filiale de Tönnies, 36 employés ont été testés positifs. Les activités d’abattage pourraient se poursuivre pour le moment, mais c’est inquiétant. À Sögel, environ 75.000 XNUMX porcs sont abattus chaque semaine, ce qui représente un chiffre important.
Sur le marché européen de la viande, il apparaît de plus en plus clairement que les abattoirs allemands ne peuvent pas entrer en Chine. Bien que la demande pour de nombreuses pièces ne soit pas décevante, elle exerce une certaine pression sur les prix. Heureusement, les abattoirs néerlandais peuvent (à nouveau) se rendre en Chine, ce qui adoucit la situation ici.
Réticent et peu sûr de lui
La situation du marché peut être mieux résumée par la retenue et l’incertitude. Il n’y a donc que peu ou pas d’option pour un prix plus élevé du porc. Le prix d'échange DCA 2.0 pour les porcs abattus reste à 1,34 € le kilo et le prix du porc vivant à 1,04 €.