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Analyse Peste porcine africaine

AVP n'affecte pas seulement le secteur porcin allemand

23 Octobre 2020 - Jorine Cossé

Le nombre d’infections par la peste porcine africaine continue d’augmenter en Allemagne. Six autres cas ont été confirmés hier (22 octobre). Le compteur du Brandebourg s'élève désormais à 6 infections officiellement enregistrées. 

Le premier verrat testé positif a été officiellement enregistré il y a plus d'un mois, le 10 septembre. Le nombre d’infections est désormais en forte augmentation. Les animaux de loin les plus infectés, 69 sur 86, ont été trouvés dans le district d'Oder-Spree. Dans le district de Spree-Neisse, 13 carcasses ont été testées positives et les 4 restantes ont été trouvées dans le Märkisch-Oderland. À ce jour, l’élevage porcin allemand reste indemne de peste porcine africaine.

prendre des coups
Le secteur porcin allemand a été durement touché par l'épidémie de PPA, dont les effets se propagent également dans d'autres pays porcins européens. Par exemple, la Chine a récemment retiré l’Allemagne de sa liste d’importations, ce qui a entraîné une contraction considérable du marché de vente du porc allemand. Cela amène davantage de viande allemande sur le marché européen, ce qui entraîne à son tour des problèmes de vente dans d'autres pays. Non seulement le secteur porcin allemand est confronté aux problèmes liés à l'épidémie de PPA, mais les agriculteurs et les producteurs laitiers en ressentent également les conséquences.

Problèmes de récolte
En raison de l'épidémie, les agriculteurs, les éleveurs et les entreprises d'aliments pour animaux sont limités dans leurs activités. En conséquence, une crise financière ne pèse pas seulement sur les éleveurs de porcs, mais sur l'ensemble du secteur agricole allemand dans les zones touchées.

Les agriculteurs des zones infectées n'ont pas ou peu d'accès à leurs parcelles en raison des transports limités dans la région. Cela signifie également que les parcelles ne peuvent pas être cultivées. Les agriculteurs qui se trouvent dans un rayon de 3 kilomètres d'un site d'infection ne sont pas autorisés à accéder aux terres. 

En conséquence, de nombreux agriculteurs n’ont pas pu semer leurs cultures d’hiver et, dans de nombreux endroits, les pommes de terre et les betteraves sont encore en terre. Le maïs a également été laissé sur pied à de nombreux endroits. Ce dernier cas en particulier devrait perdurer pendant un certain temps. De plus en plus d'endroits dans le Brandebourg assouplissent les restrictions, rendant ainsi à nouveau possible les semis de blé d'hiver et les dernières récoltes peuvent encore être récoltées. Mais les champs de maïs doivent rester debout, car les sangliers préfèrent se trouver dans les champs de maïs. Lors de la récolte, les animaux sont chassés, ce qui augmente le risque de propagation de la PPA. Le risque d'une nouvelle contamination augmente alors, selon le ministère de l'Agriculture. Un coup dur pour les éleveurs qui doivent désormais manquer une partie de leur ration complémentaire.

Compensation
Les systèmes de compensation devraient apporter un certain soulagement. Par exemple, la « loi sur la protection contre les maladies » garantit que les agriculteurs et les éleveurs soient indemnisés pour les pertes qu'ils subissent. De plus, il existe une assurance contre les mauvaises récoltes. Les deux régimes ont été adaptés afin que le paiement soit également effectué en cas de mauvaise récolte due à un foyer de PPA.

Cependant, l’indemnisation présente également des inconvénients. De nombreux éleveurs voient désormais leurs rations fourragères se gaspiller, parfois inutilement, sur les terres. Selon eux, l’indemnisation est un avantage bienvenu, mais pas une solution. Compte tenu de la sécheresse de ces dernières années, qui a certainement touché l'Allemagne, la disponibilité est limitée. Reste donc à savoir si la ration pourra être complétée par des achats sur le marché. C'est bien d'avoir de l'argent, mais tant qu'il n'y a pas de nourriture pour le dépenser, cela devient une histoire difficile.

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Jorine Cossé

Rédacteur chez Boerenbusiness qui se penche sur les marchés des produits laitiers, du porc (viande) et des aliments pour animaux. Jorine analyse le marché du fourrage grossier chaque semaine et celui des aliments composés périodiquement.

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