Le prix du porc allemand reste un sujet de discussion

Alors que les éleveurs de porcs réunis au sein de la Vereinigung der Erzeugergemeinschaften für Vieh und Fleisch ont augmenté les prix de 0,03 € la semaine dernière, les abattoirs allemands ne voient toujours aucune possibilité de le faire. Aussi bien la cotation VEZG que celle des abatteurs sont donc inchangées cette semaine. Le principal argument poussant les éleveurs de porcs à augmenter leurs cotations est le resserrement de l’offre. En mai, un grand nombre de jours d'abattage ont été annulés aux Pays-Bas et en Allemagne en raison de divers jours fériés. En conséquence, des porcs étaient régulièrement transmis. Les commerçants signalent désormais qu’ils sont souvent en retard dans leurs livraisons, ce qui rend immédiatement l’offre plus serrée.

Le commerce de la viande reste difficile
Les difficultés du commerce du porc constituent actuellement le principal obstacle à une hausse régulière des cours. Les abattoirs se plaignent d'un marché européen saturé. Cela est dû au fait que de grands pays exportateurs comme l’Espagne et l’Allemagne tentent de vendre beaucoup de viande à l’intérieur des frontières européennes. Les abattoirs allemands sont toujours contraints de le faire en raison des blocages à l'exportation. Les abattoirs espagnols subissent les conséquences de la faim de viande chinoise quelque peu atténuée et sont donc obligés de proposer davantage de produits aux pays européens.  

La météo des dernières semaines offre un certain soutien. Il est tard dans l'année, mais la saison des barbecues a commencé et, à l'approche du Championnat d'Europe de football, les consommateurs continuent de demander de la viande grillée. L'ensemble de ces évolutions fournit aux rapporteurs allemands des prix du cours VEZG un soutien suffisant pour maintenir le cours en hausse de la semaine dernière : 1,57 € par kilo de poids abattu. Les abattoirs allemands continuent de refuser ce niveau et paieront également la semaine prochaine 1,54 € par kilo de poids abattu.