Après la forte baisse des prix du porc allemand la semaine dernière, l'air sur le marché du porc n'est pas encore complètement dégagé. Un marché européen de la viande plein exerce une pression persistante sur les prix de la viande. Quelles conséquences cela a-t-il sur la cotation porcine allemande du VEZG ?
L’ambiance positive du mois de mai n’est plus visible. La demande légèrement accrue de la part du secteur de la restauration ne suffit pas à absorber l'offre supplémentaire que les abattoirs espagnols notamment tentent de vendre aux clients européens. Les prix partiels du porc sont donc sous pression.
L'abondance de viande reste un problème
La situation du marché est similaire à celle de la semaine dernière. La demande chinoise très faible en viande a permis aux exportateurs européens de proposer en masse de la viande sur le marché européen à bas prix. Depuis la fermeture des frontières chinoises au porc allemand, les abattoirs allemands étaient déjà confinés aux destinations européennes notamment.
Les Allemands sont désormais considérablement gênés, notamment par les fournisseurs espagnols. Les prix des porcs à l'engrais et des porcelets ont également été ajustés à la baisse en Espagne cette semaine. Le prix du porc a été réduit de 0,043 centime d'euros et celui du porcelet de 6 €. Les cotations s'élèvent désormais respectivement à 1,51 € par kilo carcasse et 42 € par pièce.
Ne glisse pas plus loin
Même si l'offre n'est pas encore importante en termes absolus, elle est décrite comme plus que suffisante pour le marché de la viande. L'offre limitée par rapport aux années précédentes garantit que le marché des porcs à l'engrais ne diminuera pas davantage au cours de cette période. Le cours VEZG pour les porcs abattus a donc été fixé cette semaine à 1,48 € le kilo de poids abattu, soit au même niveau que la semaine dernière.