Bien que la légère connotation positive sur le marché porcin ait lentement disparu la semaine dernière, la cotation allemande VEZG a étonnamment réussi à dégager un gain le mercredi 8 décembre. Il s'agit de la première augmentation en six mois. Les grands abattoirs allemands n'y participent pas et enregistrent leurs stocks inchangés.
Le cours allemand du VEZG augmente cette semaine de 0,03 € à 1,23 € le kilo, même si les abattoirs (comme Tönnies) s'en tiennent à un « Hauspreise » de 1,20 € le kilo. Même si les approvisionnements pour Noël se sont relativement bien poursuivis, les nouveaux confinements perturbent la demande. Et ce alors que le marché de la viande était déjà plein. Les cotations DCA pour les morceaux de porc sont également restées inchangées cette semaine. De plus, il y a suffisamment d'animaux prêts à être abattus, notamment aux Pays-Bas. La probabilité que les prix du porc aux Pays-Bas réagissent à la hausse allemande semble donc faible.
Un autre point positif dans les chiffres des abattages allemands
Le nombre d'abattages de porcs en Allemagne augmente depuis des semaines et davantage de porcs ont été abattus la semaine dernière que la semaine précédente. Au total, 878.449 16.000 porcs étaient pendus aux hameçons allemands. C'était plus de 97,3 0,2 de plus qu'une semaine plus tôt et c'est le nombre le plus élevé depuis longtemps. Le poids d'abattage a encore diminué cette semaine et s'élève à XNUMX kilos, soit XNUMX kilo de moins qu'une semaine plus tôt.
Il semble qu'en Allemagne, il n'y ait pas un grand nombre d'animaux prêts à l'abattage en attente d'être abattus. C'est une bonne nouvelle, compte tenu de la perte de capacité d'abattage pendant les vacances, et cela pourrait également alléger la pression sur le marché néerlandais. Néanmoins, les acteurs du marché attendent avec impatience le lancement sur le marché au cours de l'année à venir. On ne peut exclure que les prix reculent. L'offre peut alors (en raison des jours d'abattage annulés) être trop importante par rapport à la demande des abattoirs. De plus, le commerce de la viande est souvent un peu tiède au cours des premières semaines de la nouvelle année.