Les importateurs n'apprécient pas beaucoup la viande respectueuse des animaux

L'institut conclut que la volonté de payer plus pour une viande « plus respectueuse des animaux » ne semble pas très élevée. Les chercheurs sont parvenus à cette conclusion après plusieurs conversations avec des économistes et des importateurs/exportateurs de porc en Pologne, en Italie, au Japon et en Corée du Sud. Bien que le sujet soit à l'ordre du jour parmi les groupes cibles plus jeunes en Pologne et en Italie, il ne joue aucun rôle dans la politique d'achat des acheteurs au Japon et en Corée du Sud.

Autres priorités
Les chercheurs indiquent que pour les consommateurs étrangers, des thèmes tels que le prix, la qualité et l'origine sont les critères les plus importants. Si le thème du bien-être animal doit être important dans les destinations d'exportation étrangères mentionnées, il doit pouvoir être lié à une meilleure qualité et un meilleur goût du porc. Des critères tels qu'une plus grande surface habitable, qui ne se reflètent que sur l'animal, ne présentent aucun intérêt sur les marchés d'exportation. Selon les experts, cela permettrait également de mieux attirer l’attention des clients sur le thème.

En Allemagne, le secteur porcin s'efforce d'élever le bien-être animal à un niveau supérieur. De plus en plus de commerces de détail en Allemagne exigent de la viande provenant d'animaux élevés selon les critères de ce label de qualité. Les éleveurs de porcs participants reçoivent une prime pour les animaux fournis. Pour la viande destinée à l’exportation, les efforts déployés jusqu’à présent n’ont apporté que peu ou pas de valeur supplémentaire.