Le week-end de Pâques et la Fête du Roi approchent. Avec la perte de jours d'abattage qui s'annonce, cela ralentit les ventes de porcs de finition. Les ventes de viande attendent des incitations. Comment le DCA Stock Price 2.0 réagit-il à cette situation ?
Il fait actuellement froid sur le marché européen du porc, après la forte hausse des températures en mars. Le fait que les cotes se corrigent à la baisse en est la preuve. Compte tenu de la hausse historique des prix qui est bientôt derrière nous, cela peut être considéré comme une évolution naturelle (et non inquiétante).
Au cours de la dernière semaine complète précédant Pâques, l’offre est abondante, ou en d’autres termes, la demande de porcs est tiède. De plus, l’incitation à abandonner les porcs est plus forte maintenant que les prix tendent à la baisse. Les poids d'abattage élevés en offrent la possibilité. Cette situation risque de se répéter au cours des deux à trois prochaines semaines.
Le froid ralentit les ventes de viande
Les ventes de viande ont quelque peu diminué, tant auprès du commerce de détail que de l'industrie de transformation. Le pic de demande autour de Pâques est désormais largement satisfait par les abattoirs. Le printemps froid dans le nord-ouest de l’Europe ralentit les ventes. Ce n’est pas le temps d’une terrasse en ce moment, encore moins le temps d’un barbecue. Les choses s'amélioreront à partir de la semaine prochaine, même si les températures resteront en dessous de 20 degrés. Une reprise de la demande n’est donc pas encore à l’ordre du jour.
Le marché du porc évolue actuellement comme il l’a toujours fait. Les prix des porcs augmentent souvent rapidement au début du printemps, pour ensuite ralentir. Un deuxième sprint suit généralement à l'approche des vacances d'été. Un tel scénario pèse également sur le marché cette année. D’autant plus que la consommation de porc peut probablement bénéficier du prix élevé de la viande de bœuf et de la rareté de la viande de volaille en Europe.
Phase difficile
Il ne peut être exclu que les prix du porc subissent une correction plus tard en avril ou début mai. Les marges des abattoirs sont assez réduites. L’ambiance est donc créée pour mettre en œuvre une réduction lorsque l’opportunité se présente. L’absence de jours d’abattage peut être une opportunité pour cela. Reste à savoir si la soupe est également consommée chaude.
Les spécifications du Prix d’Échange DCA visent une cotation inchangée. Cela signifie que le prix des porcs abattus reste à 1,78 € le kilo, tandis que le prix des porcs vivants reste à 1,39 € le kilo.
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