Il y a à peine deux mois, les prix du porc étaient encore merdiques. Cela a été suivi d'une hausse historique des prix, mais maintenant le sentiment tourne dans l'autre sens. Les cotations sont sous forte pression début mai, l'Allemagne pointant vers le bas. Dans quelle mesure les Pays-Bas suivent-ils le prix des bourses d'études DCA ?
Alors que l’on espérait que les prix du porc dépasseraient les 2 euros, c’est désormais le contraire qui se produit. Le prix du porc allemand a baissé cette semaine de 0,15 € à 1,80 € le kilo. L'explication la plus logique à cela est que le marché a trop avancé dans des temps meilleurs, alimentés par la guerre en Ukraine, qui a suscité beaucoup d'émotions en mars. Même alors, il n'y avait aucune raison clairement identifiable pour l'augmentation des prix, qui a créé de l'air dans les prix. Pour le secteur primaire, confronté à des coûts élevés de nourriture et d’énergie, le redressement est une pilule amère. Le marché a désormais l’impression d’être revenu à la case départ.
Pression sur les prix allemande perceptible
La pression sur les prix ne se limite pas à l’Allemagne. En Belgique, les cotations des abattoirs sont également orientées à la baisse. Et on s'attend à ce que Vion réduise également le prix du porc lundi, après quoi Van Rooi, Compaxo, Westfort et le groupe Pali ne seront pas en reste. En gardant cela à l'esprit, le commerce peut d'abord émettre une attente via le changement du prix d'échange DCA 2.0. Comme c’est souvent le cas, les opinions sur le marché varient considérablement.
D’abord les facteurs sous-jacents. Bref, on peut dire que l'offre de porcs est exceptionnellement large et que les ventes de viande sont assez décevantes. Cette dernière situation est en partie due aux importants stocks de viande disponibles en Europe. Et après quelques semaines d'abattage interrompues, il y a beaucoup de porcs prêts à l'abattage avec un poids moyen à l'abattage bien supérieur à 100 kilos dans notre pays. Cela complète les ingrédients d’une réduction significative du prix du porc. D’autant que les plans d’abattage ne sont pas ambitieux.
Un marché chancelant
Historiquement, une réduction à cette période de l’année n’est pas très inhabituelle. Les ventes faiblissent souvent entre Pâques et Pentecôte. C'est également le cas cette année. Les ventes de viande n’ont pas encore bénéficié du climat du barbecue. En outre, les exportations vers la Chine se limitent désormais aux sous-produits et sont également considérablement inférieures à celles des années précédentes. Par le confinements stricts il semble également difficile d'acheminer les conteneurs d'exportation à terre.
Comme mentionné, les opinions sur le marché varient considérablement. Il est indiqué que les Pays-Bas ne sont pas tenus de suivre la réduction allemande de 15 centimes, car les prix aux Pays-Bas ont déjà été ajustés à deux reprises après la hausse des prix. Toutefois, une nouvelle dégradation significative n’est pas inévitable. Sur la base de ces déclarations, le prix des porcs abattus diminue de 0,08 € à 1,64 € le kilo. Le prix du porc vivant baisse de 0,04 € à 1,30 €.
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