Les ventes d'aliments composés chuteront de 4 à 5 millions de tonnes cette année, selon la Fefac, l'association professionnelle européenne de l'industrie de l'alimentation animale. La production d'aliments pour porcs et volailles, en particulier, est en déclin.
La baisse serait une rupture de tendance, car la production d'aliments pour animaux dans l'Union européenne a légèrement augmenté l'année dernière. Elle est estimée à 150,2 millions de tonnes, soit une augmentation de 0,03% par rapport à l'année précédente. À l'exception des porcs, la production est restée la même dans toutes les catégories d'animaux ou une légère augmentation a pu être observée.
La production d'aliments pour porcs a chuté d'environ 1,5 % l'an dernier, en raison des épidémies de peste porcine africaine et de la baisse du nombre d'animaux dans de nombreux pays européens. Malgré les épidémies de grippe aviaire, la production de volaille a augmenté de 1,1 % dans toute l'Europe, bien que les différences entre les États membres soient importantes. La production d'aliments du bétail est restée quasiment stable avec une augmentation de 0,2 %.
Moins d'aliments pour porcs et volailles
Les attentes pour 2022 sont négatives. La Fefac s'attend à une nouvelle contraction de la production d'aliments pour porcs et volailles. Cela est dû aux prix élevés des céréales, aux conditions de marché difficiles et aux épidémies de maladies animales (grippe aviaire). Avec une baisse de 4 %, la plus forte contraction est probablement due aux aliments pour porcs, tandis que la production d'aliments pour volailles se dirige vers une baisse de 3 %.
Dans l'ensemble, la production d'aliments composés en Europe devrait chuter de 2,9 %, ce qui équivaut à une diminution d'environ 4 millions de tonnes.
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