Le commerce des porcelets dans notre pays est très lent. La chaleur extrême de ces jours-ci a ajouté un obstacle supplémentaire.
Une combinaison de facteurs fait que le commerce des porcelets ne se porte pas bien. En raison de la chaleur, moins de porcs à l'engrais sont abattus, ce qui entraîne également un retard de croissance. La pression sur le prix du porc (allemand) n'est certainement pas une incitation à imposer de nouveaux troupeaux, et à cela s'ajoute désormais le calendrier tropical.
Protocole de chaleur en vigueur
Le protocole de chaleur pour le transport des animaux a été annoncé pour aujourd'hui et demain. Cela signifie que le transport du bétail est soumis à toutes sortes de règles de bien-être. Le résultat est qu’il y a moins de mouvements de transport et donc moins d’échanges. Conduire vers des destinations lointaines – comme l’Espagne et l’Europe de l’Est – est particulièrement difficile à organiser. La demande d’exportation est donc encore plus faible qu’elle ne l’était déjà.
Prix du porc égal, malgré la pression allemande
Dans l’ensemble, l’ambiance est paralysée et résignée. Dans le même temps, il n’y a pas de pression sérieuse sur les prix, car les prix du porc aux Pays-Bas restent stables. En imitation sur la bourse d'études DCA Vion maintient également cette semaine le prix du porc à 1,90 € le kilo. Cela signifie que la pression sur les prix semble pour l’instant limitée au marché allemand.
Le cours allemand VEZG reste stable cette semaine à 42,50 € le porcelet. Le DCA BestPigletPrice ne bouge pas non plus et reste à 41,50 € par porcelet. Ce mouvement stable s’inscrit dans le schéma saisonnier qui caractérise le marché des porcelets.