Malgré le fait que les prix du porc ont atteint un creux, le prix du porcelet doit faire face à une nouvelle baisse. Un signal que les ventes sont loin d'être fluides.
Il tire et colporte depuis des semaines pour vendre les porcelets. Par manque de confiance, les éleveurs de porcs à l'engrais résistent, malgré des prix de vente proches des records précédents. Le coût est également élevé. De plus, le prix du blé a une forte tendance à remonter en ce moment, ce qui pourrait contrecarrer une baisse des prix des aliments composés. La crainte - justifiée - est que le prix du porc ne passe pas indemne les mois d'hiver. Les marges des entrepreneurs du secteur des porcs d'engraissement sont trop minces pour prendre le risque d'imposer des cheptels supplémentaires.
surplus
Les exportations ne peuvent pas non plus sortir le marché du porcelet de la boue. Les chiffres allant à l'Allemagne sont structurellement inférieurs. L'Espagne ne manque pas non plus de grands nombres. Tout cela se traduit par un marché du porcelet avec des excédents. Pour les couples dits du marché libre, seuls 40 € par porcelet sont souvent proposés. Cela met également la pression sur le DCA BestPigletPrice qui baisse de 50 centimes à 44,50 € par porcelet. Le prix allemand VEZG peut tenir jusqu'à 52,50 € par porcelet.
Malgré la récente stabilisation du prix du porc, la pression sur le marché du porcelet se poursuit. Un prix plus bas est le seul moyen de faire avancer les ventes, du moins c'est ce que pensent les commerçants. C'est une évolution douloureuse pour les éleveurs de truies qui sont confrontés à des pertes depuis des mois. Historiquement, il faudra près de six mois avant que les prix aient à nouveau un potentiel de hausse sérieux.