Après une importante réévaluation à la baisse, le prix du porc allemand (VEZG) ne baissera plus cette semaine. Cela créera sans aucun doute plus de tranquillité d'esprit dans le marché encore turbulent. Cependant, il a été confirmé que les exportations de porc vers la Chine s'améliorent. Entre-temps, la différence de prix entre les cotations des abattoirs néerlandais et le marché allemand se réduit.
Le prix du porc allemand (VEZG) s'est stabilisé cette semaine à 1,90 € le kilo, après avoir perdu 10 centimes la semaine dernière. Le marché s’attendait déjà à ce qu’il s’agisse d’une dépréciation, même si cela reste à voir. C'est une bonne nouvelle dans un contexte de turbulences et de tensions sur le marché du porc.
En termes de prix, le marché néerlandais du porc rattrape désormais légèrement celui de l'Allemagne, après l'apparition d'une différence de prix considérable au cours de l'été. Vion a baissé de 0,06 € lundi en réponse à la baisse allemande de la semaine dernière. Compaxo déduit 0,05 € du devis. Le cours de l'action DCA a chuté de 0,07 € vendredi, mais cette cotation était quelque peu serrée par rapport à celle des abattoirs. Cet équilibre est désormais également meilleur.
La Chine importe plus de volume
Le marché est toujours dominé par une offre importante de porcs et de faibles ventes de viande et semble donc difficile. Une reprise prudente des exportations vers le marché chinois a été confirmée : en août, les entreprises néerlandaises ont exporté plus de 20.000 XNUMX tonnes de viande de porc et de produits dérivés vers la Chine, selon les chiffres récemment mis à jour d'Eurostat. Il s’agit du volume mensuel le plus élevé jusqu’à présent cette année, et également supérieur à celui du même mois de l’année dernière.
Jusqu'en août, les volumes des exportations sont restés inférieurs aux niveaux de l'année dernière. La valeur des exportations s'élevait à plus de 50 millions d'euros, le montant le plus élevé depuis juin 2021. Les États-Unis ont également vu leurs exportations vers la Chine augmenter à partir d'août et cette tendance s'est poursuivie en septembre. Les exportateurs européens sont actuellement mitigés à l’égard de la Chine. Là où une partie se reconnaît dans la reprise, l’autre s’en aperçoit moins.