Nous sommes en décembre et il devient de plus en plus clair que le prix du porc ne bénéficiera plus cette année d'une prime de Noël. Le marché semble trop timide pour faire bouger les cotations presque bloquées.
Le terme « bloqué » peut paraître dur, mais le fait est que le prix du porc allemand est resté stable pendant huit semaines consécutives. La même tendance stable des prix est visible aux Pays-Bas et dans les pays voisins. L’offre porcine bien organisée est suffisante pour répondre à la demande des abattoirs.
Influences espagnoles
Le besoin de porcs prêts à l’abattage existe, mais il n’est pas excessivement grand. C’est parce que les ventes de viande sont toujours stables. Il n’est toujours pas question d’une augmentation explosive avant Noël. Le marché s'attend à ce que la demande de viande reprenne quelque peu au cours des dernières semaines avant Noël, mais on ne s'attend plus à grand chose. Cela s’explique également par le fait que l’influence négative de l’Espagne sur le marché européen de la viande est grande. Contrairement à ici, les stocks de viande sont assez importants et elles sont introduites sur le marché européen à des « prix de dumping ». La demande sur le marché mondial est déjà assez modérée, dans la continuité des mois précédents.
Des semaines brisées
En Allemagne, 772.794 porcs ont été abattus la semaine dernière. Compte tenu de la capacité d’abattage désormais réduite, ce sont des chiffres normaux. Avec 291.217 porcs, le chiffre des abattages aux Pays-Bas a reculé de manière inattendue la semaine dernière. La barre des 300.000 2022 abattages n'est pas encore franchie, mais cela pourrait arriver dans la dernière semaine avant Noël. Historiquement, le chiffre des abattages atteint souvent des sommets, même si c'était déjà début décembre en 2. Viennent ensuite les semaines interrompues autour des vacances. On ne peut pas exclure que cela entraîne une certaine pression sur les prix, car au moins trois jours de traitement complets seraient perdus. L’industrie de transformation de la viande va passer à la vitesse supérieure jusqu’à la moitié de la deuxième semaine de la nouvelle année. Une baisse du prix du porc n’est pas envisagée pour l’instant, mais le marché ne semble pas non plus très solide. En arrière-plan, les abattoirs créent parfois une ambiance. Quoi qu'il en soit, une éventuelle réduction serait très triste pour le secteur primaire, étant donné que la prime de Noël risque également de disparaître. Nous n’en sommes pas encore là.
Bourse DCA
Pour la semaine prochaine, le cours de bourse DCA restera à 2,08 € le kilo pour les porcs abattus. Le prix des porcs vivants reste également le même, à 1,65 € le kilo.