Cette semaine, le marché du porc était principalement tourné vers le début du mois de janvier. En raison de l'annulation des jours de transformation à Noël et au Nouvel An, l'offre de porcs est abondante et les abattoirs font donc allusion à une réduction. Reste à savoir si cela se produira réellement. Quoi qu’il en soit, la bourse d’études DCA ne reflète pas cela.
Il ne s’est pas passé grand-chose à la surface cette semaine. Les scores restaient les mêmes, ou parfois aucun score n’était même enregistré. Les files d’attente aux abattages ne sont certes pas restées immobiles, mais les chiffres contrastent fortement avec les semaines sans célébrations. En raison de la perte de trois jours complets de traitement, l'offre d'animaux vivants a désormais considérablement augmenté, même si l'on va trop loin pour qualifier cela de « bouchon de porc ». Cependant, les commerçants ont parfois besoin d'un certain temps pour s'habituer à cette gamme plus large, car de telles situations se produisent moins fréquemment en raison du plus petit cheptel porcin. Pour les abattoirs, en revanche, une gamme plus large constitue presque une position de luxe. Cela leur permet au moins d’envisager une baisse des prix du porc.
Faibles ventes de viande
Sous la surface, le marché n’est certainement pas en reste. Un appel sur le marché indique clairement qu'une correction est dans l'air, même si certains traders pensent qu'elle prendra fin. On pense même parfois qu’une augmentation est possible avant la fin janvier, mais cela ne semble pas réaliste pour le moment. La probabilité que le prix du porc subisse des dommages au cours de la première ou de la deuxième semaine de 2024 est plusieurs fois plus grande. Les abattoirs se font entendre et affirment que les ventes de viande sont décevantes. Ce sera certainement le cas au cours du faible premier trimestre en termes de ventes, mais ce n'est pas tout. Une baisse du prix du porc donnera aux abattoirs la possibilité de constituer des stocks congelés moins chers début 2024. Ils seraient plutôt courts en Europe. Si la demande printanière apparaît en mars ou avril, un tampon serait bienvenu.
Initiative
Toute initiative visant à réduire le prix du porc devra probablement venir de l'Allemagne, à moins que Vion ne décide d'être le premier à réduire mardi prochain. En Allemagne, il ne sera réenregistré que mercredi. L'année dernière, Vion avait reporté la publication du prix du porc à plus tard dans la semaine. Avec le recul, le prix du porc en 2021 et 2022 a pu se maintenir au cours des premières semaines de la nouvelle année. Il y a eu une pression sur les prix en 2020. Pour 2024, toute réduction semble aller de soi.
Les commerçants de porcs hésitent à prendre l’initiative de baisser les prix. Le cours boursier DCA reste donc à 1 € le kilo pour les porcs abattus en semaine 2,08. Le prix du porc vivant reste également stable à 1,65 € le kilo.