Après une brève accalmie d'une semaine, les prix du porc restent là où ils étaient en février. L'Allemagne augmente une fois de plus les prix du porc, ce qui nécessite une réponse de la part d'autres pays européens, notamment des Pays-Bas.
L’augmentation de la cotation allemande VEZG en début de semaine peut être qualifiée de surprise. En tout cas, Internet Exchange n’y a pas fait directement allusion. De plus, l’encre de l’augmentation précédente était à peine sèche. Pourtant, le marché reprend de la vigueur, pour le plus grand plaisir du secteur primaire mais aussi du commerce du porc, qui n'a guère besoin de faire d'efforts pour faire monter les prix.
Les grands abattoirs allemands comme Tönnies suivent docilement la classification VEZG plus élevée, mais indiquent qu'il existe un décalage avec les ventes de viande. Il n’y a pas beaucoup de choix, car les crochets d’abattage restent souvent vides. En raison notamment de la pénurie de viande, les abatteurs ont du mal à se le permettre.
Les Pays-Bas suivront-ils ?
La hausse du prix du porc allemand constitue un revers pour les abattoirs néerlandais, car elle nécessite une réponse. D’autant plus que les prix du porc allemand sont déjà plus élevés. Ce n’est que la semaine prochaine que l’on saura si (et dans quelle mesure) les abattoirs sont prêts à augmenter. L'offre est ici proportionnellement plus large, mais la pression pour augmenter est néanmoins palpable.
Quoi qu'il en soit, le commerce néerlandais du porc parie sur une augmentation significative, car selon les déclarations, le prix de la bourse DCA pour les porcs abattus augmentera de 0,04 € à 2,12 € le kilo. Le prix des porcs vivants augmente de 0,03 € à 1,68 €.