L'espoir du marché d'une hausse des prix du porc cet été diminue de semaine en semaine. En attendant, on ne peut plus guère parler d’espoir. L'offre de porcs est peut-être limitée, mais l'incertitude entourant la peste porcine africaine et les tensions commerciales avec la Chine paralysent le marché.
Beaucoup a été dit et écrit récemment sur les attentes plutôt élevées. Mais peut-être que les attentes avant le Championnat d'Europe de football étaient trop élevées, comme nous pouvons le conclure fin juin. Le fait est que la situation du marché jusqu’à présent a été décevante pour presque toute la chaîne. Les abattoirs et les transformateurs de viande espéraient également une demande accrue de viande.
A l’approche des vacances d’été, il n’est plus réaliste de penser que le marché va connaître une hausse significative dans un avenir proche. Surtout parce que de nombreux abattoirs en Europe subissent une pression commerciale et n'ont pas la confiance nécessaire pour constituer des stocks de viande. Cela peut être largement attribué aux récentes épidémies de peste porcine africaine en Allemagne et aux tensions commerciales entre la Chine et l’Union européenne concernant les droits d’importation sur les voitures électriques, dont le porc a été intégré sans y être invité en guise de contre-mesure.
Le chiffre des abattages en légère hausse
Si l’on observe la situation actuelle du marché dans le nord-ouest de l’Europe, on constate que l’offre de porcs est assez limitée. Avec 276.546 abattages la semaine dernière, le chiffre de la transformation était légèrement supérieur à celui de la semaine précédente et également à la même période de l'année dernière. Néanmoins, une nouvelle diminution de l’offre est attendue dans les semaines à venir, comme c’est le cas pour la pratique saisonnière. Toutefois, le ralentissement de la croissance ne se poursuivra pas, car un été plus frais s’annonce.
Après la correction à la baisse de la semaine dernière, le cours de l'action DCA continue d'évoluer latéralement. Le prix des porcs abattus reste le même à 2,16 € le kilo. Le prix du porc vivant reste inchangé à 1,70 € le kilo.
pour une explication de DCA Market Intelligence sur la cotation.