Maintenant que le calme est revenu sur le marché du porc, l'ambiance redevient progressivement plus clémente. Aux Pays-Bas, l'offre est rapidement absorbée à l'approche des mois sombres.
Le changement d'heure ce week-end n'est généralement pas de bon augure pour la consommation de porc en Europe. La consommation est généralement plus élevée en automne et en hiver qu'à la fin de l'été. Cependant, pour l'instant, cela ne permet pas de croire que le marché puisse atteindre des niveaux plus élevés.
La stabilité est actuellement l'objectif le plus ambitieux pour les prix du porc en Europe du Nord-Ouest. Malgré la baisse des prix ces dernières semaines, les abattoirs restent critiques quant à leurs marges. Cela s'explique en partie par les difficultés d'écoulement des sous-produits sur le marché mondial et par les droits de douane en Chine.
Aucune perte de journée d'abattage
Les abattoirs néerlandais traitent entre 270 000 et 280 000 porcs par semaine. Compte tenu du plan de fermeture, déjà largement appliqué, ces chiffres sont considérables. Une partie de cette baisse est compensée par une baisse structurelle des exportations de porcs vivants vers l'Allemagne.
Cette baisse est à peine perceptible sur le marché intérieur allemand, où l'offre est relativement abondante. Les abattoirs prévoient donc d'augmenter légèrement leurs volumes d'abattage dans les semaines à venir. La Toussaint (1er novembre) tombant cette année un week-end, cela ne perturbera pas la semaine d'abattage en la fractionnant. Il s'agit d'une amélioration bienvenue pour garantir la stabilité.
Bourse DCA
Globalement, une évolution stable est celle qui convient le mieux à la situation actuelle du marché. Par conséquent, le cours du DCA Exchange 2.0 continue de fluctuer latéralement à 1,62 € le kilo pour les porcs abattus, tandis que le prix des porcs vivants reste inchangé à 1,25 €.
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