Les entreprises américaines ont créé 661.000 XNUMX nouveaux emplois en septembre, selon les derniers chiffres du US Bureau of Statistics. En conséquence, le rythme de création d'emplois a ralenti par rapport au mois d'août. Qu'est-ce que ça veut dire?
Le report des créations d'emplois s'applique également si l'on supprime les emplois publics (pour les besoins du recensement de la population, par exemple, qui a considérablement gonflé le nombre de créations d'emplois en avril). C'est un signe que la reprise économique après la récession corona connaît plus de vents contraires que prévu. Il faudra beaucoup de temps pour rattraper les dégâts corona.
Le fait que le chômage soit passé de 8,4% à 7,9% ne change rien à cette conclusion. En réalité, le chômage est probablement supérieur à 7,9 %. Par exemple, en septembre, 6,3 millions d'Américains ont déclaré qu'ils travaillaient à temps partiel parce que c'était la seule option, et non parce qu'ils le voulaient. En effet, ils sont au chômage partiel, mais ne sont pas comptabilisés comme tels. En février, à la veille de la crise corona, il y avait 4,3 millions de personnes.
Pas de recherche active, pas enregistré
En outre, plus de 7 millions de personnes – soit 2,3 millions de plus qu'en février – aimeraient travailler mais ne recherchaient pas activement un emploi. Parce qu'ils ne cherchaient pas activement, ils n'étaient pas inscrits comme chômeurs, ce qu'ils sont en fait.
Dans l'ensemble, par rapport à février de cette année, des millions d'Américains avaient un emploi à l'époque et maintenant soit n'ont pas d'emploi et estiment la probabilité de le trouver si faible qu'ils ne cherchent même pas ou ne travaillent pas à temps partiel là où ils veulent être . travaillait auparavant à temps plein. Leurs revenus sont donc plus faibles, ce qui se traduit par moins de dépenses. La macroéconomie signifie que la consommation réelle, moteur de la croissance économique, s'essouffle.
Longtemps pour 4 %
Le fait que le nombre de personnes au chômage depuis 27 semaines ou plus ait augmenté de 781.000 2,4 en septembre (totalisant XNUMX millions) est également un signe inquiétant. L'expérience montre que plus une personne est au chômage longtemps, plus il devient difficile d'en sortir.
Même si le taux de chômage réel est de 7,9 %, il faudra beaucoup de temps pour que le chômage retombe à 4 %. C'est à ce niveau que la Fed commence à réfléchir au moment d'assouplir sa politique monétaire. Avec un chômage en fait plus élevé, ce moment est encore plus lointain dans le futur. Beaucoup plus loin. D'autant plus qu'une politique monétaire moins accommodante, selon moi, n'est pas à prévoir cette année et l'année prochaine. Au contraire, la politique de la banque devient encore plus large.