Les agriculteurs allemands se rendront à Berlin mardi 26 janvier pour exprimer leur mécontentement par le biais d'une manifestation. Plusieurs représentants des agriculteurs ont élaboré un plan en six points qu'ils veulent présenter aux politiciens. Une meilleure protection du marché en est l'un des fers de lance.
Les agriculteurs allemands, qu'ils soient agriculteurs ou éleveurs, sont depuis un certain temps mécontents des rendements décevants et des lois et réglementations plus strictes. Ces dernières années, cela a conduit à plusieurs grandes manifestations d'agriculteurs avec des tracteurs, similaires à celle ici aux Pays-Bas. Alors que la discussion ici porte principalement sur l'azote, les agriculteurs allemands se battent pour de meilleurs prix.
Une autre manifestation d'agriculteurs aura lieu mardi au ministère de l'Agriculture à Berlin. Reste à savoir combien d'agriculteurs se présenteront. Ce que l'on sait, cependant, c'est quelles sont les revendications des agriculteurs vis-à-vis de la politique. Des représentants d'intérêts de divers secteurs de l'agriculture allemande l'ont formulé dans un plan en six points.
plan en six points
Un des points est qu'il y aura un comité indépendant qui établira des calculs de prix de revient pour toutes les denrées alimentaires. De plus, les grossistes et les distributeurs ne sont autorisés à importer que des produits conformes aux normes allemandes. Les détaillants ne sont autorisés à proposer que des produits fabriqués selon les normes allemandes. De plus, 80 % de la viande, des produits laitiers et des produits céréaliers doivent être produits dans le pays.
Les agriculteurs plaident également en faveur d'un fonds de soutien pour compenser les revenus des producteurs laitiers, qui ont été affectés par la crise corona. Il devrait également y avoir un fonds de soutien aux éleveurs de porcs qui ont vu leurs revenus chuter en raison de l'épidémie de peste porcine africaine en septembre dernier.
Loi sur le fumier
Le plan de points prévoit également que la loi révisée sur le fumier, qui est en vigueur depuis le début de cette année, sera retirée ou ajustée. Cette loi rend l'épandage du fumier beaucoup plus difficile, car les normes de fertilisation ont été fortement revues à la baisse. Non seulement la loi sur le fumier doit être dissoute, mais cela s'applique également à tous les règlements et lois qui ont été adoptés l'année dernière en ce qui concerne les cultures arables et l'élevage.
A première vue, l'engagement politique des agriculteurs allemands semble plutôt ambitieux. Reste à savoir dans quelle mesure le plan par points est réalisable. La question qui se pose est de savoir si la politique allemande est capable de réguler l'économie de marché libre en matière d'alimentation.
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