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Actualités Pommes de terre

Ce ne sont pas les plants de pommes de terre, mais le sol qui dicte la culture des pommes de terre.

20 mars 2024 -Niels van der Boom

De Boerenbusiness L'enquête sur les pommes de terre pour la campagne agricole 2024 aboutit à une conclusion frappante. Ce n’est pas la pénurie de plants de pommes de terre, mais le manque de terres qui pousse la culture à atteindre ses limites. Les petits et les grands producteurs doivent y faire face.

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L'enquête, menée auprès des personnes disposant d'un abonnement aux pommes de terre, a été principalement réalisée par des producteurs de pommes de terre. Près des trois quarts sont des producteurs, suivis des commerçants et de quelques producteurs de plants de pommes de terre. Près de 80 % des producteurs sont néerlandais. Le reste vient de Belgique et quelques-uns d'Allemagne. Certains agriculteurs cultivent des cultures des deux côtés de la frontière. Les participants viennent principalement du Flevoland (20%), de la Zélande (19%) et de la Hollande méridionale (15%). Les répondants belges (14%) sont répartis sur tout le territoire, tant en Flandre qu'en Wallonie.

En bref:

  • Les producteurs de pommes de terre de plus de 50 hectares sont ceux qui se développent le plus
  • Les petits producteurs disposent généralement de suffisamment de plants de pommes de terre
  • Ce ne sont pas les plants de pommes de terre mais le manque de terre qui limitent la superficie
  • 60% n'ont aucun problème en raison d'un automne et d'un hiver humides
  • La protection des cultures est considérée comme le plus grand défi
  • Les contrats de marché libre et à prix fixe sont populaires

Les grands producteurs souhaitent particulièrement se développer
Le nombre de participants est un bon aperçu du secteur de la pomme de terre. 30% ont 26 à 50 hectares, suivis par le groupe avec 5 à 15 hectares (près du quart). Un cinquième possède 16 à 26 hectares. Ce sont principalement les plus grands producteurs de pommes de terre, avec plus de 50 hectares de pommes de terre de consommation, qui élargissent leur superficie cette année. Dans ce groupe, un quart augmente la superficie, tandis que dans le groupe jusqu'à 15 hectares, les trois quarts maintiennent la superficie la même. Pour les producteurs de taille moyenne, ce chiffre est de 65 %.

Une fois de plus, ce sont les petits producteurs de pommes de terre qui affirment disposer de suffisamment de plants de pommes de terre cette saison. Cela concerne les trois quarts des personnes interrogées. Pour les producteurs de taille moyenne, cela représente la moitié des participants et 37,5 % pour les grands producteurs. De nombreux producteurs de pommes de terre indiquent qu’ils peuvent remplir la zone avec d’autres variétés.

La principale raison avancée pour développer la culture de la pomme de terre est la disponibilité de davantage de terres (louées). Seuls quelques-uns citent les bons prix du marché ou les attentes comme base pour cette décision. L'expansion est généralement d'environ 10 %. Qu’il s’agisse de grands ou de petits producteurs.

Moins de terrain disponible
Plus de 60 % des producteurs qui réduisent leur superficie en pommes de terre affirment que cela est dû à une disponibilité réduite des terres. Il peut s'agir de terrains privés mais aussi de parcelles louées et louées. C’est pour le moins frappant. Un tiers des rétracteurs réduira leur surface de 11 à 15 % et un cinquième réduira au maximum 10 %. Il est également frappant que plus de la moitié déclarent avoir effectué les principaux travaux du sol dans de bonnes conditions ou l'avoir fait à l'automne dernier. Seulement 7 % l’ont fait dans de mauvaises conditions. Lorsqu’on lui demande si une mauvaise structure affecte la culture cette année, la réponse est XNUMX/XNUMX entre oui et non.

Les producteurs de chips de pommes de terre ne considèrent guère une pénurie de main-d'œuvre ou des ventes décevantes comme des goulots d'étranglement pour leur entreprise. C'est principalement la protection des cultures (62,5%) qui est identifiée comme un défi. Ce qui est encore plus frappant, c'est que 70 % des participants ne considèrent pas les plants de pommes de terre comme un goulot d'étranglement. En d’autres termes : 30 % le font. Un cinquième ne dit pas immédiatement non lorsqu'on lui propose des plants de pommes de terre non certifiés. Les commerçants participants ne sont pas non plus unanimement contre.

Focus sur la stabilisation
Cultiver des pommes de terre n’est pas un objectif en soi pour la plupart des remplisseurs. Parmi les personnes interrogées, 83 % déclarent qu’elles maintiendront la stabilité de la région. Un peu moins de 10 % visent la croissance. Un nombre impressionnant de pommes de terre gratuites sont cultivées par les agriculteurs. Près de 40 % déclarent vendre leurs pommes de terre sur le marché libre. Le même pourcentage utilise un contrat à prix fixe. Un tiers utilise (aussi) un pool et 10 % utilise un contrat clic. Attention : plusieurs options de vente sont possibles par entreprise. Pendant la période de réalisation (début mars), un tiers avait déjà signé un contrat. Plus de la moitié des personnes interrogées sont membres d'au moins un groupe d'intérêt du secteur de la pomme de terre. Le VTA et le POC sont particulièrement populaires, le NAV beaucoup moins. 

Le nombre d’entreprises commerciales et de transformateurs de pommes de terre ayant répondu à l’enquête est beaucoup plus faible. La moitié de ces entreprises affirment que la superficie va diminuer cette année. L'autre moitié le maintient stable. Les plants de pommes de terre sont ici à l'origine du déclin des cultures. Celui-ci peut être en partie rempli avec d'autres variétés. Les entreprises s’attendent également à être confrontées à des pénuries de plants de pommes de terre après cette année. Une culture accrue de l'ATR parmi les producteurs ou la tentative de conclure de meilleurs accords avec les maisons de commerce sont suggérées comme solutions. Le groupe de producteurs de pommes de terre de semence qui ont répondu au questionnaire est également restreint. L’objectif ici est qu’ils maintiennent leur superficie stable. Tout comme les producteurs de pommes de terre chips, ils considèrent également la protection des cultures comme le plus grand défi de cette année.

Des résultats contradictoires
D’une part, l’enquête sur la pomme de terre pour 2024 montre un tableau particulier. Ce n’est pas la pénurie de plants de pommes de terre mais le manque de terres qui fait diminuer la superficie. Il est également frappant de constater que les bonnes attentes du marché et l’amélioration des prix des contrats ne créent pas une ambiance positive. En tout cas, ils ne font aucune différence dans la région. Après une forte pression des maladies la saison dernière, les producteurs de pommes de terre considèrent désormais la protection des cultures comme le plus grand défi. Cela commence ce printemps, avec la perte de Vydate.

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