Pour de nombreux passionnés de technologie, la pulvérisation des cultures à l'aide de drones est une nouvelle étape dans l'application des véhicules aériens sans pilote (UAV). La Suisse est le premier pays d'Europe à autoriser l'utilisation de ces drones dits de pulvérisation.
Depuis la fin des années 90, des hélicoptères télécommandés sont utilisés en Asie pour pulvériser des rizières autrement difficiles d'accès. Grâce à la technologie moderne, les drones peuvent faire leur travail de manière autonome et voler sur un chemin balisé afin d'arroser les parcelles. Leur capacité est limitée, mais dans certaines circonstances, elle s'avère une valeur ajoutée.
Remplacement d'hélicoptère
Les agriculteurs suisses peuvent être les premiers à utiliser la technologie. Après 2 ans de chamailleries, le gouvernement a amendé la législation sur les drones afin que les drones puissent être utilisés pour pulvériser des produits phytosanitaires. Il convient de noter qu'il était déjà permis de pulvériser depuis les airs avec des hélicoptères pilotés. Quelque chose qui se fait principalement dans les zones de montagne, par exemple les vignobles.
La société Agro Fly a demandé une licence pour piloter des drones de pulvérisation il y a 2 ans et l'a maintenant obtenue. Jusqu'à 30 kilos ou litres de substance peuvent être transportés avec un drone. Cependant, ce drone doit suivre son plan de vol avec précision à 50 centimètres et être toujours en vue du pilote. Des recherches ont montré que la dérive d'un drone n'est pas supérieure à celle d'un hélicoptère piloté, et généralement moindre qu'avec les techniques existantes.
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