L'annulation d'un permis de pompage d'eau souterraine pour l'irrigation peut avoir des conséquences majeures pour les agriculteurs belges. Le Conseil d'État belge a contrecarré une autorisation déjà accordée pour une entreprise agricole et la protège avec des règles sur la protection de l'environnement. Désormais, d'autres entreprises craignent également pour leurs permis.
Quirunen Agri Farming, qui fait partie du groupe Quirynen, avait déjà obtenu un permis dans la province d'Anvers pour pomper les eaux souterraines pour l'irrigation de ses cultures. Le Conseil d'Etat y a mis un terme le mois dernier. Le journal De Tijd découvert. L'arrêt pourrait avoir des conséquences majeures s'il survenait plus fréquemment dans les entreprises.
Lignes directrices européennes
Comme motif de l'annulation, le Conseil d'État indique que des recherches scientifiques doivent d'abord être menées pour déterminer si des dommages naturels sont causés par l'extraction d'eaux souterraines. Ceci est indiqué dans les lignes directrices européennes sur l'habitat. S'il n'est pas clair quels peuvent être les dommages, d'autres permis déjà accordés peuvent également être déclarés nuls et non avenus.
En Belgique, un permis est requis pour plus de 500m³ de prélèvement d'eau souterraine. En règle générale, si le niveau de la nappe phréatique baisse de moins de 5 centimètres, il n'y aura pas de dommages aux zones naturelles protégées. En pratique, cela est généralement supposé et le permis est donc accordé. Le Conseil d'Etat a des doutes sur le fondement scientifique de cette pratique.
Manque de base scientifique
Le ministre flamand de l'environnement, Zuhal Demir, mène actuellement une enquête pour savoir dans quelle mesure la "règle des 5 centimètres" a été scientifiquement fondée dans le passé. Si cette justification n'est pas fournie, le permis accordé sera complètement compromis. Un scénario similaire s'est déjà produit avec l'octroi de permis pour les émissions d'azote.
Tout comme aux Pays-Bas, le pompage des eaux souterraines est sous pression après 3 années sèches, au cours desquelles l'agriculture a commencé à utiliser plus d'eau alors que la consommation dans d'autres secteurs diminue. Entre-temps, les stocks d'eau souterraine ne se reconstituent que progressivement. Le ministre Demir fait donc pression pour de nouvelles réglementations plus strictes concernant l'utilisation des eaux souterraines. Il devrait être prêt avant l'été.
Enregistrement aux Pays-Bas
Nous allons également dans cette direction dans notre pays. Cela est devenu clair fin mars lorsque Cora van Nieuwenhuizen, ministre sortante de l'I&W, a rédigé un rapport sur l'extraction des eaux souterraines. signalé que leur utilisation soit mieux enregistrée. Dans la plupart des offices des eaux, les exploitations agricoles ne sont plus tenues de déclarer la quantité d'eau extraite. L'Union des régies de l'eau aimerait voir un changement à cet égard et veut un ensemble de règles pour l'ensemble des Pays-Bas.
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C'est en réponse à cela Boerenbusiness article:
[url = https: // www.boerenbusiness.nl/akkerbouw/ artikel/10891800/belgische-boer-vreest-voor-grondwaterkalender]Un agriculteur belge craint pour l'utilisation des eaux souterraines[/url]