Les dégâts importants causés par le gel sur les betteraves sucrières françaises ce printemps se reflètent clairement sur le rendement. Les rendements en sucre sont peut-être moyens, mais les producteurs ne sont pas satisfaits. Il y a aussi encore beaucoup de dégâts dus au virus du jaunissement.
Le pourcentage moyen de sucre des betteraves françaises était de 17,2 % fin octobre. C'est beaucoup par rapport aux normes néerlandaises, même si notre moyenne est désormais de 16,9 % en raison d'un mois de septembre ensoleillé. Le pourcentage de tare en France est en moyenne de 7,9 %. 2% de plus que chez nous. Il s'agit de chiffres de qualité moyens pour la France.
dégâts de gel
Le rendement en particulier est décevant pour de nombreux producteurs. Ils pensent qu’un été sombre avec beaucoup de précipitations en est la cause. Surtout au sud de Paris, dans le département d'Ile-de-France, les rendements sont inférieurs aux attentes. L'organisation des producteurs attribue également cela en partie aux dégâts causés par le gel de ce printemps. A cette époque, 70 % de cette superficie devait être ensemencée. En conséquence, la récolte a manqué un mois de croissance. Le début de l’été a été très humide et cela n’a pas non plus aidé le rendement. L’histoire est similaire en Champagne et en Seine-Maritime.
Au total, 40.000 XNUMX hectares de betteraves françaises ont été cultivés ce printemps sursemé lorsque le mercure est tombé jusqu'à -4 à la mi-avril. La saison des semailles avait effectivement commencé tôt. Au niveau national, cela concerne 10 % du territoire ayant fait un faux départ.
Cinquième effacé
L'organisation de producteurs CGB s'attend cette année à un rendement de 87 tonnes par hectare avec 16 % de sucre. Cela équivaut à la moyenne quinquennale, si l’on n’inclut pas 2020. Un rendement de 72 tonnes par hectare était alors estimé. Au final, elle a été de 61,4 tonnes/ha car le virus du jaunissement était présent dans les parcelles. Il est encore relativement tôt pour faire une estimation. Au 10 octobre, un cinquième de la récolte avait été récolté et 15 % transformés. Le rendement jusqu'à présent est de 77 tonnes/ha à 16% de sucre. C'est aussi moyen.
Pourtant le virus jaunissant
Même si les agriculteurs français ont pu bénéficier cette année d'une dérogation pour semer des semences enduites de néonicotinoïdes, le virus du jaunissement est présent dans toutes les régions betteravières. Les agriculteurs de grandes cultures doivent y faire face, notamment dans la région Centre-Val de Loire. Pourtant, CGB affirme que 90 % des cultures de betteraves bénéficient d’un traitement aux néonics. Cela s’est produit avec une dose inférieure d’un quart à celle d’avant.
Les chiffres ne reflètent pas pleinement la situation réelle. Le pourcentage réel semé avec des graines enrobées de néonics est de 77 %. En effet, aucune graine traitée n'était disponible au moment du semis. C'est pourquoi des graines non enrobées ont été utilisées. L'émergence des parcelles sursemies a également été très variable, ce qui fait que l'état des cultures est désormais hétérogène. C'est particulièrement difficile avec la récolte.
Dans notre pays
Aux Pays-Bas, à la date de référence du 21 octobre, 30 % de la récolte totale de betteraves avait déjà été récoltée traité. Dinteloord et Hoogkerk fonctionnent bien. La charge se déroule également sans problème. Le pourcentage de tare est de 9,9% et l'extractibilité est de 90,7.
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