La confiance revient progressivement sur le marché de la pomme de terre. Les cotations physiques et le marché à terme progressent. Cela ne signifie pas que les développements entourant le corona n'ont aucune influence sur le marché de la pomme de terre.
Il existe une bonne demande de pommes de terre pour livraison à court terme. Cela ressort, entre autres, de la cotation de PotatoNL, où les prix sont restés les mêmes ou ont augmenté selon la catégorie. Ce qui frappe, c'est la large gamme de la catégorie 1 adaptée aux frites, qui va de 13 € à 20 € les 100 kilos. Dans les autres classes, les différences entre le haut et le bas sont beaucoup plus faibles.
Si l’on considère le règlement en espèces, il est frappant de constater que les Pays-Bas sont en décalage par rapport aux autres pays de l’UE-4. La contribution néerlandaise a été considérablement plus élevée toute la saison par rapport à la Belgique, à l'Allemagne et à la France et cette différence s'est même quelque peu creusée ces dernières semaines. Le prix moyen du CS cette semaine est de 14,70 € pour 100 kilos et celui des Pays-Bas est bien supérieur à 17,10 €.
Les prix sont également en hausse sur le marché à terme. Vendredi 26 novembre dernier, le prix a clôturé à 18 € les 100 kilos. Celui-ci s'élève désormais à 19,50 € hier (jeudi 2 décembre). La bonne demande sur le marché physique semble donc se répercuter sur le marché à terme. C’est remarquable, car c’est souvent l’inverse. Le fait que le marché à terme n’augmente pas davantage est probablement dû au manque de clarté entourant la variante omikron. L’incertitude est généralement quelque chose que les marchés n’aiment pas, comme nous l’avons vu ces dernières semaines.
Les ventes de frites restent bonnes
La demande diminue quelque peu dans le nord-ouest de l’Europe, mais les frites sont faciles à vendre sur le marché mondial. Maintenant que les ventes de frites continuent d'être plutôt bonnes selon diverses sources, la confiance à court terme augmente à nouveau. Mais le coronavirus reste comme une épée de Damoclès qui pèse sur le marché. Des pays comme l’Allemagne et l’Autriche envisagent ou ont déjà imposé une obligation de vaccination. L’espoir est que la vie publique puisse ainsi continuer dans une certaine mesure. L’année dernière, nous avons constaté que des mesures supplémentaires étaient nécessaires après les vacances pour reprendre le contrôle de la situation. Il reste à voir si ce scénario se répétera ou si les décideurs politiques auront retenu les leçons.