Une petite pause de quelques jours entre les averses a permis à la moissonneuse-batteuse de sortir à nouveau du hangar. Cela ne provoque toutefois pas d’embouteillages. Les producteurs sont prêts à facturer de l’argent pour la carotte, mais tous les acheteurs ne sont pas prêts à l’accepter.
Les vendanges ne se font certes pas automatiquement, mais les bulletins météorologiques ne présagent rien de bon, alors ils continuent quand même. Ce n’est pas propice à la qualité. Selon diverses sources, les carottes sont désormais mises au réfrigérateur, mais il faudra les retirer à court terme car elles semblent inconservables. Récolté trop humide, taches et/ou dégâts des eaux.
Pour les chasses d’eau et les entrepôts frigorifiques, il est tout à fait difficile d’organiser tout en termes de transport. Il faut beaucoup de vol entre les averses pour pouvoir récolter quelque chose et un producteur ne veut pas s'arrêter parce qu'il n'y a ni caisses ni voitures. Si un acheteur est flexible en matière de transport, un producteur est souvent prêt à faire une concession sur le prix.
Un marché difficile à appréhender
Il est difficile cette semaine de fournir un bon reflet du marché dans la cotation en raison de la grande variété de qualités de produits. Malgré le fait que beaucoup de choses ont été défrichées, il n'y a pas beaucoup d'échanges commerciaux. La cotation DCA pour les classes B et C-peen I a augmenté cette semaine pour passer de 16 à 20 €. La plupart des échanges se font à 18 €. 20 € sont payés, mais c'est généralement pour les destinations où le transport pose problème.