La ministre de l'Agriculture, Christianne van der Wal, reste d'avis que les filets extérieurs sont utiles pour permettre les permis de protection de la nature. Le fait que la province d'Overijssel et la province de Flevoland n'utilisent pas actuellement cet instrument ne sert qu'à renforcer la justification.
Van der Wal a écrit ce qui précède en réponse aux questions du député Dirk Jan Eppink (Ja21). Selon le ministre, la compensation externe est un moyen essentiel de plusieurs projets de construction pour lui permettre de continuer. Van der Wal signale également qu'elle a mis en place une surveillance plus approfondie des effets de l'azote. A l'heure actuelle, l'effet sur les réserves naturelles n'est mesuré que par les données du réseau national de surveillance de la flore. Des rapports de surveillance plus approfondis devront être établis dans les années à venir, ce qui nécessitera davantage de données sur divers "facteurs de pression", comme l'azote.
Données spécifiques sur l'azote non nécessaires à Bruxelles
La ministre reconnaît que les Pays-Bas ne disposent pas actuellement de données spécifiques sur la partie sensible à l'azote des zones Natura 2000, mais elle ne pense pas non plus que celles-ci soient nécessaires. En 2026 (tous les six ans), un rapport doit être déposé à Bruxelles sur l'état de conservation des types d'habitats et des espèces dans les réserves naturelles. Une évaluation de l'habitat dans son ensemble est importante.
Un jugement est alors porté sur une combinaison de facteurs de pression. Une évaluation séparée de la composante azotée n'est pas nécessaire pour cela, écrit le ministre de l'Agriculture. Le ministre indique toutefois que la surveillance est en cours de développement et que des données supplémentaires sur l'azote pourraient encore être nécessaires.