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La perte de la dérogation contribue à accroître la pression sur l'agriculture

6 Juillet 2022 -Klaas van der Horst - Commentaires 3

La perte de la dérogation pour l'agriculture néerlandaise n'a pas encore été officiellement annoncée, mais selon de nombreuses sources, elle est très proche du marché. En ce sens, cela ne signifie pas automatiquement une réduction des émissions ou un gain pour la nature et l'environnement. Cependant, cela met encore plus de pression sur l'agriculture.

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Le ministre Henk Staghouwer de LNV nomme également ce dernier une lettre à la Chambre des représentants. Les agriculteurs arracheront davantage de prairies, ce qui entraînera des émissions supplémentaires d'azote. Du maïs supplémentaire est cultivé sur une partie de ces terres, considérées comme moins agréables, notamment en termes de paysage. En raison de la perte d’espace de dépôt du fumier, une plus grande quantité de fumier doit également être enlevée et un engrais supplémentaire doit être utilisé. 

"Balle de friperie" non saisie
Il est remarquable que le ministre n'adhère pas à la « boule de circulation » : quiconque utilise davantage de fumier appartenant à l'entreprise et ne transporte pas tout à l'intérieur et à l'extérieur est après tout un meilleur agriculteur circulaire que celui qui le fait différemment. Mais apparemment, lorsqu’on pense aux cycles, les gens pensent davantage à l’alimentation humaine et animale qu’au fumier.

À Bruxelles également, les choses sont unilatérales, sinon l'autorisation aurait été donnée depuis longtemps d'utiliser davantage de fumier animal et moins d'engrais artificiels. Hors de la boîte-penser est apparemment très difficile. L’ombre du Comité des nitrates à Bruxelles est évidente le rapport ne s'intéresse qu'à une chose : moins d'engrais dans le sol. C'est probablement dans ce contexte principalement qu'elle s'intéresse aux progrès du système d'achat néerlandais dans le secteur de l'élevage porcin.

Compte tenu du ton du rapport, les Pays-Bas ne devraient pas avoir de grandes attentes quant à une nouvelle dérogation. Ce que Staghouwer indique également dans la lettre susmentionnée. La plupart des organisations agricoles en tiennent déjà compte.

Consentement à déroger
Et contrairement à la politique néerlandaise en matière d’azote annoncée actuellement, il n’y a pas grand-chose à faire pour éviter la perte de la dérogation. Une dérogation donne à un État membre de l’UE la permission de s’écarter d’une directive européenne qui semble fermement établie depuis des années. Cela n’a rien à voir avec le fait de devoir se conformer à des intentions politiques qui n’ont pas encore force de loi et qui semblent souvent peu étayées.

Si les Pays-Bas perdent effectivement leur dérogation, ce ne sera certainement pas d’un seul coup. La plupart des personnes quelque peu impliquées dans le sujet supposent qu'une politique sera mise en place par étapes et régionalisée, en fonction du type de sol, afin d'éviter des effets de choc excessifs. Il est probable qu'une telle phase transitoire de plusieurs années aboutisse à la perte définitive de la dérogation.

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