Pendant un moment, la pression des chaudières est apparue sur le marché du gaz naturel après qu'une menace de grève dans la production australienne de GNL ait semblé avoir été écartée. Le producteur Woodside Energy a conclu un accord, après quoi le marché du gaz s'est détendu. Le prix du gaz reste volatile, car son concurrent Chevron n'a pas encore trouvé d'accord avec les syndicats australiens. De plus, la maintenance planifiée du réseau gazier norvégien garantit une offre moindre.
Le marché du gaz a encore été très volatil cette semaine. Le mercredi 23 août, le prix sur le TTF a clôturé à 36,79 € le mégawattheure. Même si cette statistique est quelque peu trompeuse. La majeure partie de la journée, le prix de l'essence était d'environ 44 €. Un jour plus tard (jeudi 24 août), le prix du gaz atteignait son plus bas niveau de la semaine, à 31,94 €. Cependant, le prix a ensuite fortement augmenté à nouveau. Lundi 28 août, le cours du TTF était au plus haut de la semaine, à 38,41 €.
Au cours des deux dernières semaines, le marché du gaz a été complètement captivé par d’éventuelles grèves chez plusieurs grands exportateurs australiens de GNL. Cela n’est pas surprenant, car au total, les sociétés australiennes en question vendent pas moins de 10 % de tout le GNL sur le marché mondial. Dans la nuit de mercredi à jeudi, il semblait y avoir un certain soulagement. Woodside Energy, le plus grand acteur du secteur le marché australien du GNL, est parvenu à un accord avec les syndicats. Pendant un instant, le marché parut se détendre complètement. En quelques heures, le prix du TTF est passé d'environ 44 € à 31,70 €, soit une baisse de pas moins de 26 %.
Cependant, le retour de la paix s’est vite fait sentir. Bien que le marché semble plongé dans la pire panique, les prix du gaz ont rapidement augmenté à nouveau après que les employés du petit acteur Chevron ont voté en faveur d'éventuelles grèves. Les syndicats ont désormais clairement indiqué à quoi ressembleraient d’éventuelles actions revendicatives. Le plan actuel prévoit la fermeture de deux terminaux : Gorgon, qui produit 15,6 millions de tonnes de gaz par an, et Wheatstone, qui en produit 8,9 millions de tonnes. Le prix du TTF a augmenté jusqu'à 10 % à l'annonce de la nouvelle.
Toutefois, une grève n’est toujours pas une certitude. Le signal de l’interruption effective des travaux n’a pas encore été donné. Le syndicat est tenu de notifier toute grève au moins sept jours à l'avance. Le mardi 29 août, le syndicat a menacé d'arrêter le travail chez Chevron à partir du mardi 5 septembre. Le plan actuel est de faire grève pendant neuf heures le premier jour. Dans les jours suivants, les syndicats prévoient d'arrêter le travail entre dix et onze heures. Malgré les propos menaçants, il semble que Chevron soit toujours en discussion avec les syndicats. La compagnie pétrolière américaine a indiqué qu'elle ne souhaitait pas interrompre les négociations.
Activités norvégiennes
Entre-temps, le réseau gazier norvégien continue à être remanié. Aujourd’hui, l’offre norvégienne est même à son plus bas niveau depuis deux mois. L'approvisionnement du grand champ de Troll est interrompu en raison du travail saisonnier. Le gestionnaire du gaz norvégien indique que l'approvisionnement complet a été rétabli à partir du samedi 7 septembre.