Le prix du gaz a fortement augmenté en octobre, mais la cotation TTF est désormais stable. En raison de la guerre en Israël, les craintes concernant une interruption des approvisionnements en GNL persistent, tandis que les approvisionnements en provenance de Norvège ont de nouveau diminué. Dans le même temps, le temps chaud et les importantes livraisons de GNL en provenance des États-Unis ont empêché une trop forte augmentation.
Le prix du gaz reste également assez stable cette semaine. Le mercredi 25 octobre, le TTF a enregistré le cours le plus bas de la semaine, à 49,92 €. Le lendemain, le prix était le plus élevé. Jeudi 26 octobre, le gaz s'échangeait à 50,81 euros.
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En octobre, les prix du gaz ont augmenté de 21 %. Ce niveau élevé reste principalement dû à la guerre en Israël. En raison des tensions au Moyen-Orient, on craint toujours que le conflit ne déborde jusqu’au détroit d’Ormuz. Si cela se produit, il pourrait devenir difficile pour le Qatar d’expédier du GNL vers l’Europe. En outre, le développement des exportations norvégiennes de gaz ne semble toujours pas favorable. Bien que la plupart des travaux de maintenance soient désormais terminés, les installations gazières de Nyhamna et de Karsto sont actuellement hors service. En raison des perturbations, les exportations de gaz norvégiennes seront inférieures d'environ 12,5 % au cours des deux prochaines semaines.
Des circonstances facilitées
Le fait que le prix n’augmente pas davantage est dû à diverses circonstances atténuantes. Normalement, les prix plus élevés à cette période de l’année sont dus aux températures plus basses. Cependant, pour le moment, la température est encore douce. En octobre, les températures ont rapidement dépassé de 5 degrés la moyenne à long terme et cette tendance devrait se poursuivre en novembre. Le résultat d’un automne particulièrement chaud est que les réserves de gaz continuent de croître. La semaine dernière, les volumes aux Pays-Bas ont augmenté de 0,8% à 99,1%. C'est à peu près égal à la moyenne européenne. Les stocks de tous les pays sont désormais proches de 99% avec un stock important. Même la France a désormais rattrapé son retard.
Ce succès n’est pas seulement dû au temps chaud, mais aussi aux importantes exportations de GNL. Actuellement, environ 53 % de tout le GNL américain est exporté vers l’Europe. En raison des retards autour du canal de Panama, les entreprises américaines choisissent de se détourner vers l'Europe. En conséquence, les pays européens reçoivent actuellement davantage de GNL. Toutefois, cette situation ne devrait pas perdurer. Les analystes prévoient que la concurrence entre les marchés européens et asiatiques va s'intensifier considérablement. Jusqu’à présent, cette concurrence n’a pas eu lieu, car les températures en Europe et en Chine sont actuellement élevées.