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Analyse Énergie

Les prix du pétrole remontent après une courte pause

11 Avril 2024 -Matthijs Bremer

Le prix du pétrole a considérablement fluctué cette semaine. Il y a eu une brève accalmie dans le rallye alors qu'un grand nombre de traders ont décidé de vendre. Cependant, le marché a rapidement repris son élan alors qu'une nouvelle escalade se profile toujours au Moyen-Orient.

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Le prix du pétrole a fluctué à la hausse et à la baisse cette semaine, pour finalement revenir à peu près au même niveau. Le jeudi 4 avril, le pétrole s'échangeait à 90,65 dollars le baril. Un jour plus tard, les prix du pétrole ont atteint leur plus haut niveau de la semaine à 91,17 dollars. Le prix est ensuite tombé à 89,42 $ le mardi 9 avril. Au moment d'écrire ces lignes (jeudi 11 avril), le prix du pétrole a de nouveau augmenté pour atteindre 90,58 dollars.

Il y a eu une brève pause dans la reprise du marché pétrolier cette semaine. Cette baisse s'explique notamment par la forte augmentation des réserves de pétrole aux États-Unis. Au total, les réserves américaines ont augmenté de 5,84 millions de barils. Un sondage Reuters donnait 2,37 millions de barils attendus.  

De plus, de nombreux commerçants ont décidé de vendre. CNBC rapporte également que de nombreux commerçants entrés à bas prix ont choisi d'encaisser leurs bénéfices. À son apogée, l’indice de référence européen Brent était jusqu’à 16 % plus élevé qu’à son point bas, tandis que le WTI américain est en hausse de 19 %. Il est remarquable que les prix des indices de référence Brent et WTI soient presque les mêmes. En général, le pétrole est beaucoup plus cher sur le marché européen, les États-Unis étant un producteur majeur et l’Europe un importateur majeur.

Conflit avec l'Iran
Le conflit imminent entre Israël et l’Iran reste le facteur dominant. Bien que l’Iran n’ait pas encore riposté à l’attaque présumée contre l’ambassade en Syrie, les actions de l’État pétrolier pèsent toujours sur le marché. En cas de conflit direct, une pénurie importante pourrait survenir. L'Iran est le troisième producteur de pétrole de l'OPEP. Même si le pays exporte principalement vers les marchés asiatiques, les pays occidentaux pourraient également connaître des perturbations. Si l’Iran produit moins de pétrole, les pays asiatiques seront obligés de compenser les pénuries en achetant davantage de pétrole sur les marchés avec lesquels les pays occidentaux commercent.  

Plus tard dans la semaine, l’incendie s’est de nouveau attisé après qu’il a été appris, mercredi 10 avril, que les services secrets avaient mis en garde Israël contre des attaques de drones et de missiles. Par ailleurs, plusieurs entreprises commencent à anticiper une confrontation directe entre les deux pays. Par exemple, Lufthansa a annoncé qu’elle arrêterait ses vols au départ de Téhéran.   

Entre-temps, le prix du diesel a effectivement baissé de manière significative. Jeudi 4 avril, le diesel s'échangeait à 134,97 euros les 100 litres. Le vendredi 5 avril, le prix culminait à 135,97 €. Par la suite, le prix du diesel a considérablement baissé, à 132,92 €. Si le prix du diesel baisse légèrement plus que celui du pétrole brut, c'est parce que la situation en Iran a peu d'influence sur le marché du diesel. L’Iran exporte principalement du pétrole léger, utilisé pour la fabrication de l’essence.

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