Trump retire le portefeuille des agriculteurs touchés

Le ministère américain de l'Agriculture a déclaré que le gouvernement débloquait environ 16 milliards de dollars pour aider les agriculteurs touchés par la guerre commerciale avec la Chine. L'aide d'urgence s'est élevée à 12 milliards de dollars l'année dernière. L'ensemble de mesures est considéré par le commerce des céréales comme un encouragement pour les agriculteurs à semer davantage, malgré les mauvaises conditions météorologiques.

Une grande partie du maïs n’est pas semée
Les cotations sur la CBoT ont affiché une baisse en raison de cette annonce. Cette baisse fait suite à une forte hausse en début de semaine. Ces augmentations sont dues aux mauvaises conditions météorologiques dans les principales zones de production, où le temps est généralement très humide. Cela signifie que les semis sont très en retard. On rapporte même que jusqu'à 2 millions d'hectares de maïs ne peuvent pas être semés.

En outre, les conditions météorologiques humides dans les plaines du nord ont entravé les semis de blé de printemps, tandis que les fortes pluies dans les plaines du sud ont créé une incertitude quant aux dommages causés au blé d'hiver. Ces problèmes ont poussé les prix du blé à leur plus haut niveau depuis trois mois, clôturant à 3 dollars la tonne. Le prix du maïs a atteint 175 dollars la tonne.

Pression sur les prix du soja
En ce qui concerne le soja, une pression continue sur les prix est attendue. À mesure que la saison avance, les agriculteurs américains sont de plus en plus susceptibles d’ensemencer davantage d’acres de soja (au détriment du maïs). C’est regrettable, car les stocks de soja sont déjà assez importants. En effet, les exportations vers la Chine ont largement disparu.

La nouvelle du retard des semis aux États-Unis a également un impact sur le marché céréalier européen. Par exemple, le cours du blé au Matif à Paris (livraison en septembre) a augmenté de 3,75 € la tonne à 176,25 € la tonne.