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Le prix du blé ajoute une grosse pelle. Et maintenant?

17 mai 2022 -Niels van der Boom

Le marché à terme européen du blé a clôturé lundi soir 21,75 € de plus que le cours de clôture de vendredi. Cela place le contrat pour une livraison en septembre à un record de 438,25 €. Le prix du blé peut-il encore augmenter ou y aura-t-il une correction du marché du blé ?

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Le prix à terme du blé sur le CME de Chicago a également clôturé en hausse. Le contrat de juillet s'y est conclu à 12,47 $ le boisseau. La hausse maximale des prix de 6 % a été atteinte hier, avant le début du day trading. Puis le commerce fut gelé.

Les exportations indiennes restreintes
La principale raison de cette augmentation est l'actualité du week-end dernier. Le gouvernement indien a annoncé Exporter de blé. Deux vagues de chaleur ont nui aux rendements céréaliers du pays. Les stocks, qui ne sont déjà pas à un niveau suffisamment élevé, risquent de ne pas être reconstitués. L'inflation alimentaire est également un problème important en Inde. Avec la disparition de l’Ukraine, le pays s’est vu attribuer un rôle de premier plan. Il semble maintenant qu'il ait surjoué la main. Une exportation prévue de 10 à 12 millions de tonnes n’est certainement pas réalisable.

Les analystes ont eu des réactions mitigées à la nouvelle. Les détails sont en grande partie inconnus. Dans le même temps, on apprend que les commandes déjà passées seront honorées. L'Egypte, entre autres, a déjà acheté 500.000 XNUMX tonnes de blé à l'Inde. Cela signifie que l’interdiction d’exporter pourrait avoir moins d’effet qu’on ne le pensait initialement.

La sécheresse coûte des recettes en France
La sécheresse persistante en Europe signifie que les analystes et les négociants sont très attentifs aux conséquences sur les rendements. En France notamment, la sécheresse constitue une menace pour les cultures céréalières, dont le blé. Quelques précipitations sont tombées dans le pays ces derniers jours, mais pas suffisamment pour aider les céréales à se rétablir. La plus grande organisation paysanne du pays (FNSEA) prévient que cela a des conséquences sur les rendements.

Aujourd'hui, le marché des céréales est probablement plus calme après le boom de lundi. Il s’agit de rechercher de nouveaux points de départ et d’évaluer l’état actuel du marché mondial. La Russie se porte bien, mais exporter suffisamment de céréales constitue un défi. En Ukraine, les conditions de croissance sont bonnes, mais la superficie est considérablement plus petite. L'exportation est également un énorme problème.

Semer aux États-Unis fait un grand pas en avant
Le marché américain peut s'accrocher aux dernières nouveautés progression des cultures-chiffres sur les semis de maïs et de soja. Le ministère de l'Agriculture de l'USDA rapporte que 49 % de tout le maïs-grain était en terre le week-end dernier. En moyenne sur les cinq dernières années, ce chiffre était de 67 %. Les agriculteurs ont accompli beaucoup de travail en une semaine seulement. 30 % des graines de soja ont désormais été semées, contre une moyenne de 39 %. Le blé de printemps est semé à 39% contre 67% en moyenne. Les analystes s’attendent à ce que de nombreux semis aient encore lieu cette semaine. Les conditions sont bonnes dans de nombreux endroits de la ceinture de maïs.

Près de la moitié du blé d'hiver américain est désormais en épi. Cela signifie que la croissance est légèrement à la traîne. Seuls 27 % sont classés bons/excellents. 41% sont pauvres/très pauvres. L'année dernière, près de la moitié du blé d'hiver était en bon état.

Dans les échanges au jour le jour, le prix à Chicago est à nouveau en hausse, mais pas avec les grands bonds d'hier. 20 cents de dollars supplémentaires ont été ajoutés au contrat de juillet. Le maïs devient rouge maintenant qu’il semble que beaucoup ait été semé. Le soja présente un petit plus.

L'étape suivante
Le marché céréalier cherche désormais à passer à l’étape suivante. Un prix du blé bien supérieur à 400 € est exceptionnel. Une nouvelle étape peut-elle être franchie ou une correction suivra-t-elle ? Cela dépend principalement de la météo. Des averses éparses surviennent sur le continent européen, mais le tableau est variable. Pour l’instant, cela atténue quelque peu le stress dû à la sécheresse. Des nouvelles géopolitiques comme celles en provenance de l’Inde peuvent faire monter les prix en peu de temps, comme nous l’avons vu. Avec un stock final bas, une forte demande et des exportations difficiles, il n’en faut pas beaucoup pour que les prix grimpent encore.

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Couverture pour la récolte 2022 et 2023
Les contrats pour 2023 sont également très chers sur le Matif. Le contrat de septembre 2023 s'est clôturé lundi à 369,75 € la tonne. Si l’on compare cela à un niveau de prix moyen sur cinq ans de 195 €, ce niveau de prix offre désormais une bonne opportunité de se couvrir à long terme. Cela vaut la peine d'être pris en considération. De nombreux agriculteurs de grandes cultures regardent particulièrement le contrat de septembre 2022. Près de 400 € la tonne ont été payés à la fin de la semaine dernière pour la livraison au puits pendant la récolte, rapportent des initiés. Avec la hausse des prix d'hier, ce niveau illustre pourrait désormais être atteint.

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