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Actualités Grains et matières premières

Les négociants en céréales critiquent les projets bio de la LNV

25 janvier 2023 - Jurphaas Lugtenburg

Le Comité des commerçants de céréales a répondu au Plan d'action pour la croissance de la production et de la consommation biologique présenté le 19 décembre par le ministre Piet Adema. Le Comité s'interroge sur le réalisme des ambitions de croissance du ministère et met également en garde contre le rôle dominant de Skal Biocontrol.

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Le plan d'action LNV décrit dans ses grandes lignes la voie à suivre pour augmenter la superficie biologique aux Pays-Bas jusqu'à 15 % d'ici 2030. Cela équivaut à une croissance de la superficie biologique de 80.000 300.000 hectares à XNUMX XNUMX en huit ans. La commission considère cela comme très ambitieux. Passer du conventionnel au biologique prend deux à trois ans aux agriculteurs et les consommateurs sont enclins à croiser les doigts dans les temps incertains actuels. La commission demande donc au ministère un suivi régulier des objectifs et une marge pour ajuster les plans si la pratique l'exige.

Capacité de contrôle
Le comité remet en question le rôle de Skal Biocontrol. Contrairement à de nombreux autres pays de l'UE, les Pays-Bas ont choisi de confier les tâches de surveillance et de certification à une seule organisation. Le comité souhaite que ces tâches soient transférées à deux organisations différentes afin de bien séparer les deux rôles. La commission doute également que Skal Biocontrol ait la capacité suffisante pour gérer la croissance de 4% actuellement à 15%. Les membres affiliés constatent que Skal a déjà des difficultés à répondre rapidement aux demandes de certification. Le comité note également qu'il est remarquable qu'une seule entreprise puisse être utilisée pour les inspections.

Selon la Commission des négociants en céréales, il est conseillé, lors des inspections, de mettre l'accent « sur l'encouragement de la production biologique et non sur le contrôle par l'analyse et le contrôle de l'absence totale de résidus de pesticides chimiques de synthèse ». Le comité pointe principalement les problèmes qui peuvent survenir chez les agriculteurs. Par exemple, en raison de la dérive ou des résidus pouvant être présents dans le sol, les produits issus de l’agriculture biologique pourraient encore perdre leur statut biologique plus tard dans la chaîne.

Même si le comité met l'accent sur les problèmes des agriculteurs, un bon auditeur pourrait également y voir un grand intérêt pour le commerce des céréales. Pour la consommation de céréales et de légumineuses, les Pays-Bas dépendent largement des importations en provenance d'autres pays (de l'UE). C’est pourquoi des conditions de concurrence équitables au niveau européen sont importantes. Une dérogation temporaire sur les aliments biologiques pour le bétail en 2022 est donnée à titre d’exemple. La directive européenne a été mise en œuvre différemment selon les États membres. Les États membres appliquent également des normes différentes dans le domaine des résidus. Les céréales n’ont qu’une place limitée dans les plans de construction de l’agriculture néerlandaise. Pour la consommation, les Pays-Bas dépendent donc largement des importations en provenance d'autres pays (de l'UE).

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