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Analyse Grains et matières premières

Le marché européen du blé reste en difficulté

1 février 2024 - Jurphaas Lugtenburg

Le blé européen apparaît presque comme « l'homme malade » dans le complexe céréalier. La demande limitée de blé de l'UE et la forte concurrence de la Russie n'améliorent certainement pas l'ambiance sur le marché à terme de Paris. Les protestations des agriculteurs européens attirent également l'attention dans le secteur du commerce des céréales. Le maïs a bénéficié hier des chiffres de la production américaine d'éthanol.

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Le contrat blé de mars sur le Matif a perdu 3 € pour clôturer à 210,75 € la tonne. Sur la CBoT, le blé était aussi dans le coin où tombaient les coups. Le contrat de mars à la bourse de Chicago a clôturé en baisse de 1,7 % à 5.95¼ $ le boisseau. Le maïs et le soja ont évolué principalement latéralement. Le maïs a augmenté de 0,1 % à 4.48 $¼ le boisseau. Le soja a gagné 0,3 % pour clôturer à 12.22¼ $ le boisseau.

Selon les analystes, l'ambiance modérée règne à la bourse du blé à Paris. La demande modérée pour le blé européen et la forte concurrence de la Russie sont citées comme les principales causes de cette humeur négative. Le ministère russe de l'Agriculture est allé encore plus loin hier avec les chiffres des superficies. La superficie consacrée au blé en Russie pour la prochaine récolte a été augmentée de 300.000 84,5 hectares, pour atteindre 96 millions d'hectares. 3,8 % des superficies cultivées en blé d'hiver sont également dans un état bon à raisonnable, selon le ministère. Les exportations de céréales de l’Ukraine faiblissent. Certaines sources estiment que l'Ukraine a exporté 6,1 millions de tonnes de céréales en janvier, contre XNUMX millions de tonnes en décembre.

Protestations
Les protestations des agriculteurs en Europe sont suivies avec un intérêt supérieur à la moyenne par les analystes du marché. Bruxelles semble vouloir répondre aux revendications des agriculteurs protestataires. L'importation de céréales en provenance d'Ukraine serait limitée. Avec 2022 et 2023 comme années de référence – alors que les importations en provenance d’Ukraine avaient déjà considérablement augmenté en raison de la guerre – la question se pose de savoir si les agriculteurs seront enthousiastes à ce sujet. Une autre mesure sur la table est la suppression (temporaire) de l'obligation de la PAC de laisser 4 % des terres en jachère. Cela peut être considéré comme une bonne mesure par les agriculteurs - après tout, la plupart d'entre eux ne sont pas devenus agriculteurs pour laisser leurs terres en jachère - mais certains analystes émettent un commentaire critique à ce sujet. Une production supplémentaire et un marché céréalier européen suffisamment important ne constituent pas l’étape la plus logique d’un point de vue économique. On peut affirmer que ce ne sont pas les parcelles les plus productives qui sont inscrites à la jachère et que nous opérons sur un marché mondial. L’UE n’est pas un bloc fermé dans lequel production et consommation sont coordonnées.

La production d'éthanol rebondit
Le maïs a reçu hier le soutien de la production américaine d'éthanol. La semaine dernière, 991.000 818.000 barils d’éthanol ont été brûlés par jour, contre 1 6 une semaine plus tôt. La moyenne quinquennale pour cette semaine est de 51 million de barils par jour. Le stock d'éthanol a diminué de 50 %. De plus, la météo reste un facteur dominant pour le maïs et le soja. La bourse des céréales de Buenos Aires a relevé ses prévisions de récolte de soja à XNUMX millions de tonnes. L'USDA estime XNUMX millions de tonnes. Ce qui intéresse davantage les analystes, c'est le commentaire de la bourse selon lequel le temps chaud et sec commence à avoir des conséquences néfastes sur le soja. La couche de culture commence à sécher et la pluie prévue pour la semaine prochaine est cruciale, selon la bourse de Buenos Aires, pour maintenir la vitalité du soja et éviter les pertes de rendement. Le département météorologique indien a mis en garde hier contre des températures plus élevées que la normale dans une grande partie du pays en février. Le blé en particulier peut en être endommagé, prévient-on.

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