Les superficies françaises en céréales d'hiver ont considérablement diminué pour la récolte à venir, selon de nouveaux chiffres. La raison de la superficie réduite est évidente : un automne humide. De l’autre côté de l’océan Atlantique, aux États-Unis, les analystes anticipent également les prochaines récoltes. En termes de rendements potentiels, cela ne semble pas mauvais, mais financièrement, la situation risque d'être complètement différente pour les grandes cultures américaines.
Le prix du blé de mars sur le Matif a augmenté hier de 0,50 € à 209 € la tonne. Sur le CBoT, le blé est resté inchangé à 5.97½ $ le boisseau. Le maïs a clôturé en hausse d'un trimestre à la bourse de Chicago à 4.30 $¾ le boisseau. Le soja a perdu 0,6 % à 11.86 $¼ le boisseau.
En France, l'automne dernier, les semis de céréales d'hiver ont été nettement inférieurs. La superficie des cultures d'hiver pour la récolte 2024 est inférieure de 7,5% à celle d'un an plus tôt, selon les chiffres publiés hier par le ministère français de l'Agriculture. En chiffres absolus, 6,2 millions d'hectares ont été ensemencés. La superficie consacrée au blé tendre d'hiver s'élève à 4,4 millions d'hectares. Cela représente une contraction de 7,7% par rapport à un an plus tôt et de 7,5% en dessous de la moyenne quinquennale. Les agriculteurs français ont semé 8,3 % de blé dur en moins. Cela porte la superficie du blé dur à 210.000 6,6 hectares. La superficie cultivée en orge d'hiver a diminué de 1,3% à 1,3 million d'hectares. Le colza est resté à peu près au même niveau que la saison dernière, à 0,6 million d'hectares, soit une baisse de XNUMX %.
La principale cause du déclin des superficies consacrées aux cultures d’hiver est le temps humide de l’automne dernier. Les producteurs n’ont pas eu la possibilité de semer. Le ministère n'a fourni aucune information sur la façon dont les céréales ont survécu à l'hiver, qui a également été humide.
Filets de maïs rares
L'Algérie et l'Egypte ne font pas l'actualité avec des appels d'offres pour le blé, mais pour le maïs. L'Égypte a acheté 120.000 220,25 tonnes de maïs à l'Ukraine pour 160.000 dollars la tonne C&F (franco), selon diverses sources. La période de livraison s'étend de mars à début avril. L'Algérie a un appel d'offres ouvert pour XNUMX XNUMX tonnes de maïs.
Aux États-Unis, les analystes attendent la 2024e édition du Forum annuel sur les perspectives agricoles du ministère américain de l'Agriculture, qui aura lieu jeudi et vendredi. La semaine dernière, l’USDA a publié des chiffres prévoyant une baisse de 27 % des revenus agricoles d’ici 2006 (ajustés à l’inflation). Il s'agirait de la plus forte baisse des revenus depuis XNUMX et elle serait principalement due à la baisse des prix.
Les analystes s'attendent à ce que lors de la prochaine récolte, le maïs soit battu légèrement moins que l'année dernière, mais à ce que la production de soja et de blé soit plus élevée. Fondamentalement, le marché céréalier nord-américain demeure donc sous le charme d'une offre abondante, selon divers experts. Ceci est encore renforcé par les rendements raisonnablement bons obtenus en Amérique du Sud. Aucune catastrophe n’est une catastrophe, comme le montrent les perspectives du marché entre les lignes.