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Analyse Grains et matières premières

Bruxelles renonce aux règles concernant les céréales ukrainiennes

28 mars 2024 - Jurphaas Lugtenburg - Réaction 1

L'Europe serait parvenue à un compromis sur l'extension des règles assouplies pour l'importation de produits agricoles. Le froid n’est pas encore terminé. Par exemple, la Pologne et l’Ukraine se réunissent aujourd’hui autour de la table sur les importations de céréales. Le temps devient sec en Russie. Cela ne pose pas de problème dans l'immédiat, mais selon SovEcon, la pluie ne devrait pas tarder à attendre des semaines.

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Le contrat blé de mai sur le Matif a clôturé hier en baisse de 0,25 € à 200,75 € la tonne. Sur le CBoT, le blé a légèrement augmenté pour clôturer en hausse de 0,7% à 5.47½ $ le boisseau. Le maïs était en baisse, perdant 1,3 % à 4.26 $¾ le boisseau. Le soja a également subi une légère perte, bien que limitée à 0,5 %. Le soja s'est élevé à 11.92 ½ $ le boisseau.

La région de la mer Noire attire à nouveau l'attention sur le marché des céréales. Hier soir (27 mars), il a été rapporté que Bruxelles avait conclu un accord sur l'importation en franchise de droits de céréales et d'autres produits agricoles en provenance d'Ukraine. Les règles plus flexibles pour les importations devraient durer jusqu’en juin 2025. Selon Reuters, l'accord serait pratiquement identique au projet publié la semaine dernière. Un frein d'urgence a été prévu pour la volaille, les œufs, le sucre, l'avoine, le maïs, les gruaux et le miel si les importations dépassent la période de référence. Cette période de référence a été ajustée dans la nouvelle proposition. La proposition initiale de Bruxelles utilisait 2022 et 2023 comme années de référence pour les importations maximales en provenance d'Ukraine. Plusieurs États membres, dont la France et la Pologne, ont également souhaité en tenir compte en 2021, la dernière année avant l'invasion russe. En guise de compromis, le second semestre 2021 est désormais inclus dans la détermination du plafond des exportations.

Aujourd’hui, la Pologne et l’Ukraine se retrouvent à la table des négociations sur les importations de céréales. Les agriculteurs polonais manifestent depuis des mois contre ce qu'ils considèrent comme une concurrence déloyale des céréales ukrainiennes. Selon les manifestants, les marchandises en provenance d'Ukraine qui devraient être en transit restent à des prix trop bas sur le marché polonais. Les agriculteurs locaux sont donc chassés. Selon le ministre polonais de l'Agriculture, on parle d'un système de licences pour l'importation de produits agricoles en provenance d'Ukraine. Ce qui entre doit aussi sortir dans ce système. La Pologne et l'Ukraine diffèrent sur les produits à inclure. La Roumanie et la Bulgarie ont déjà conclu de tels accords avec l'Ukraine.

Sécheresse et froid
La situation commence à devenir un peu sèche en Russie, écrit SovEcon. Cela ne pose pas immédiatement de problèmes pour le blé, mais il devrait pleuvoir d'ici quelques semaines, selon l'office du marché. Des dégâts causés par le gel sur le blé d'hiver ont été signalés dans l'État américain du Kansas. Jusqu'à 7 degrés de gel, c'était tout simplement trop fou pour certaines parcelles de blé d'hiver qui s'étiraient.

Le sujet sur le marché américain est et reste la prévision de superficie que l'USDA fournit en fin d'après-midi, heure néerlandaise. Les analystes s'attendent à ce que les agriculteurs américains sèment davantage de soja et moins de maïs cette saison. On estime que le stock américain de maïs est relativement important. Selon certains analystes, c’est la raison pour laquelle, malgré une superficie de maïs attendue plus petite, celle-ci reste quelque peu faible.

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